750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher Un Mot

Archives

Articles RÉCents

Liens

13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 16:34

Commentaires

Pour illustrer la pointe de ce que devrait être les avions de combat, notre major d’artillerie, met la photographie d’un avion Américain, sans donner son nom. La photo ci-dessous.

LA DÉFENSE DE LA SUISSE en cas d’invasion [20] et fin

J’ai mis le temps pour trouver son nom, il s’agit du Bell YFM-1 Airacuda. Notre Major dit : « …qui constitue l’arme volante la plus perfectionnée qu’ait créée la technique moderne. » Très bien, il s’agirait donc le l’arme la plus à la pointe de l’aviation américaine en 1938-39.

Voici le lien qui décrit cet avion et de ses performances, etc. ICI Vous vous ferez votre opinion sur la clairvoyance de notre Major et de la réalité advenue de cet avion.

Commentaires et conclusion

La DCA, canon lourd est un canon qui tire des obus à divers altitudes et qui explosent à proximité des avions et qui les détruit par le souffle dégagé lors de l’explosion. Chaque obus est « programmable » pour atteindre une certaine altitude, celle des avions, puis explosent. C’est une minuterie de précision que l’on règle afin de provoquer l’explosion et c’était donc primordial que l’industrie horlogère soit préservée. Les mouvements ainsi produit, ne servirent pas seulement à notre artillerie, mais aussi au reste du monde, de façon clandestine et efficace.

Le canon lourd est destiné à atteindre les formations, bombardiers et avions de chasse qui sont encore en altitude, qui ne font que passer ou qui s’apprêtent à l’attaque d’un objectif d’importance.

Le canon de 20 mm, dédié à la DCA, est un canon qui se positionne sur un ouvrage d’importance, usine, terrains d’aviation, barrages, ponts ou autres éléments d’importances stratégique, qui donne sa pleine efficacité face à un avion qui plonge sur son objectif, un face à face redoutable. L’efficacité du canon 20 mm., d’Oerlikon est démontrée et est dans de nombreux pays l’arme de défense contre avions la plus utilisée, encore longtemps après la Deuxième guerre mondiale.

À la lecture de l’ouvrage de notre major d’artillerie, Max Barthell, on sent que l’armée suisse n’est pas prête et que les lacunes dans la préparation du conflit à venir va péjorer son efficacité. Mais dans les faits, sa vision de l’ensemble n’a pas été pénalisant du fait que le pays n’a pas été l’objet d’une attaque frontale et envahissante, par une armée belliqueuse. Bien que nous sachions ici, que le souhait d’Hitler était bien l’invasion de la Suisse, les événements sur le terrain a contrarié cette idée, par l’Armistice signé par les Français, qui arrêtèrent l’armée Allemande aux portes de la Suisse.

Notre pays en mobilisant et relâchant la pression sur la frontière, a juste démontré sa volonté de résistance, volonté qu’il fallait aussi démontrer à chaque citoyen pour les convaincre que l’armée était là, prête et farouche. Ce gain de temps a permis de s’armer, d’améliorer ce qu’il fallait et de construire le Réduit national.

Si vous avez déjà lu mes articles précédents, en relation avec la guerre, vous aurez compris que le pays a eu de la chance et qu’il ne pouvait pas, dans la mesure de ses moyens, résister à une invasion d’où qu’elle vienne. Seuls les événements extérieurs ont préservé le pays et une sorte de « soumission » politique à l’Allemagne, a été bénéfique à la Suisse.

Max Barthell, major d'artillerie en collaboration avec le Dr E. Th. Rimli, LA DÉFENSE DE LA SUISSE en cas d'invasion. Payot & Cie, Lausanne, 1939

G.Tell et Internet

Partager cet article
Repost0

commentaires