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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 16:01

L’âge d’or de Bâle

Frontispice de la première bible de Luther imprimée à Bâle ; bordure de Hans Holbein le Jeune

Frontispice de la première bible de Luther imprimée à Bâle ; bordure de Hans Holbein le Jeune

Première bible de Luther imprimée à Bâle

Durant la période qui suivit la victoire des Confédérés suisses sur les Armagnacs, à St-Jacques-sur-la-Birse (1444), et sur Charles le Téméraire (1477), la vie intellectuelle à Bâle, grandement stimulée par le concile, atteignit son plein épanouissement, L’université et la perfection atteinte par Jean Amerbach et Jean Froben dans l’art de l’imprimerie préparèrent le terrain pour l’éclosion de la culture classique. Quelques-uns des plus grands esprits de l’époque, comme Sébastien Brant, Erasme de Rotterdam et Thomas Platter. Des peintres et des dessinateurs, comme Urs Graf et Hans Holbein le Jeune, précédés de quelques dizaines d’années par Conrad Witz, se fixèrent quelque temps à Bâle et firent de la ville, dont la renommée s’étendait dans toute l’Europe, un centre d’art, d’érudition et de science. S’affranchissant de plus en plus de la tutelle de l’église, les études s’orientèrent dorénavant vers la connaissance de l’homme et de la nature, la culture générale de l’esprit et de la personnalité. Bâle devint la citadelle de cette noble conception dont le développement demeure aujourd’hui encore une des préoccupations principales de ses citoyens.

Le marché aux grains avec l’Hôtel de Ville (d’après une gravure de Jacob Meyer, 1651)

Le marché aux grains avec l’Hôtel de Ville (d’après une gravure de Jacob Meyer, 1651)

Le vieux Bâle. Vu du Petit-Bâle (d’après un dessin d’E. Büchel, 1761)

Le vieux Bâle. Vu du Petit-Bâle (d’après un dessin d’E. Büchel, 1761)

Remarquez le pont, moitié en pierre et moitié en bois.

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