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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:21

 

Matières premières végétales et animales

 

 

Le bois 

   Les artisans du bois sont mal reflétés par notre miroir (annonces dans la Feuille d’Avis). Ni les bûcherons qui travaillent dans les forêts communales, ni les scieurs, ni les charpentiers ne mettent d’annonces, si ce n’est à titre occasionnel, pour vendre du lard ou acheter du fumier ! Tout au plus des planches de la Vallée de Joux, dont le bois est plus serré que celui des sapins de la plaine, sont signalées de temps à autre sur le marché.

 

   Les menuisiers et les ébénistes ne font guère davantage de publicité, si ce n’est pour liquider quelques meubles d’occasion. L’artisanat local suffit aux besoins courants. Une seule fois, un char de la Vallée de Joux arrive à la foire chargé de buffets et de râteliers.

 

Les tonnelierssont sûrs de leur clientèle. Ils n’offrent que du vin, du vinaigre, ou des baignoires, une de leurs spécialités. Il s’en vend ou s’en loue passablement à Lausanne dès 1800. Avant les années 1830, elles sont toutes en bois, alors qu’en Allemagne l’usage des baignoires de métal s’est répandu dès le XVe siècle.

   Un métier, aujourd’hui presque disparu, prospère : celui de fontenier. Entre 1830 et 1832, quatre d’entre eux travaillent à Lausanne. Ils se chargent non seulement de percer et de monter des fontaines, ils posent aussi des pavés et creusent des coulisses. A Epalinges, leur collègue François Riben vend des tuyaux de bois d’un pouce et demi de diamètre intérieur et de deux pouces et demi, aux prix suivants :

Prix :    1 ½ pouce, 9 batz la toise.

             2 ½ pouces, 10 batz la toise.

Pose : 14 et 16 batz la toise.

Pavage : 15 batz la toise.

 

Les tuyaux de grès apparus vers 1839 ne se posent qu’exceptionnellement. Certains fonteniers ne craignent pas de s’établir dans des villages écarté : à Rueyres, à Orzens, par exemple, où Louis Tanniger offre ses services aussi pour des puits, et des travaux de mine.

Les tourneurs vendent à leur atelier des chaises, des rouets, des « filettes » à coton, laine et fil, de leur fabrication ; ils font aussi des pipes, des tuyaux, des tabatières de buis et des bondes de tonneaux.

   Des spécialisations inattendues apparaissent parfois : c’est ainsi que l’ébéniste Louis Cochet reprend la fabrique d’arcs et de flèches de M. Bourgeois. Son fils parachève sa formation dans la branche à Lyon, « chez le premier maître de cette ville ». Quant à l’ébéniste Pupunat, qui cherche un apprenti un jeune homme de 16 à 17 ans, « appartenant à d’honnêtes parents », il se consacre essentiellement à la fabrication des violons, et devient un luthier réputé.

 

GTell,

Je rappelle que le livre : Deux cents ans de vie et d’Histoire Vaudoises, est écrit sur l’analyse des annonces passées dans La Feuille d’Avis de Lausanne par les commerçants de la ville et du canton.

 

 

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