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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 18:06

 

Stele-souvenir.jpg

 

La stèle érigée sur le territoire de la commune de Collombey-Muraz serait-elle mensongère ?

 

Que lit-on sur cette stèle :

 

« LA CONFEDERATION SUISSE LE CANTON DU VALAIS ET LA COMMUNE DE COLLOMBEY-MURAZ ONT RENDU A L’AGRICULTURE MILLE HECTARES DE TERRAINS ET CONTRIBUE A LA SATISFACTION DES BESOINS VITAUX DU PEUPLE SUISSE EN DES TEMPS DIFFICILES 1941-1944 »

 

« ASSAINISSEMENT DE LA PLAINE DU RHONE SUR LE TERRITOIRE DE COLLOMBEY-MURAZ 1941-1944 »

 

Pas un mot sur ceux qui contribuèrent réellement à cet ouvrage titanesque d’assainissement. Est-il possible que je me trompe ou que la mémoire collective soit fausse ? De toute ma vie, j’ai toujours entendu qu’il s’agissait des internés polonais qui ont courageusement fait le travail. La stèle laisse entendre que seul les « Suisses » ont faits le boulot. Par ailleurs, en cherchant des informations sur le sujet, j’ai trouvé un article paru dans le journal Horizons et débats Journal favorisant la pensée indépendante, l’éthique et la responsabilité, article intitulé : Internés polonais en Suisse de 1940 à 1946. Par Urs Knoblauch, journaliste, Fruthwilen TG.

 

Ci-dessous un extrait de l’article :

 

Sympathie et collaboration

 

« En plusieurs endroits de la Suisse, on chercha à occuper intelligemment les soldats polonais internés. Dans certaines régions et surtout à cause de la guerre, ce n’était pas facile. 8500 internés politiques répartis sur tout le pays effectuaient par petits groupes des travaux publics stratégiquement importants et des travaux d’assèchement. 2000 soldats travaillaient dans l’agriculture à la réalisation du plan Wahlen visant à assurer l’approvisionnement de toute la population. La superficie des terres cultivables put être doublée. 1000 soldats étaient chargés de l’infrastructure des camps. 300 kilomètres de routes furent construits, 150 kilomètres réparés et 65 ponts édifiés. Les autorités responsables suivaient les directives du droit international, notamment celles des Conventions de La Haye de 1907 et de 1929. Le strict respect de ces Conventions garantissait un traitement humain aux internés politiques. A cet égard, la collaboration des différentes communes fut très importante. Les soldats polonais travaillaient selon les mêmes normes que leurs collègues suisses, leurs salaires étaient fixés par la Suisse, ils étaient tous médicalement pris en charge et assurés contre les accidents du travail. La population suisse les trouvait sympathiques, travailleurs et sérieux et les estimait. Jan Kobryner, qui construisait une route dans la montagne, écrit dans ses Mémoires: «La population est aimable. Nous recevons gratuitement des bidons de lait du vacher dont la cabane se trouve à 2300 mètres d’altitude. Au bistrot situé à 500 mètres en dessous de nos baraquements, on ne nous fait pas payer la bière et les saucisses. Le samedi et le dimanche, nous avons congé. Le commandant local nous permet de faire de longues randonnées en montagne. La vue est fantastique: Weisshorn, Pizzas d’Annarosa, sommets des Alpes italiennes au loin, en dessous la Via Mala.» De nombreuses plaques commémoratives rappellent les réalisations dues à la collaboration polono-helvétique. »

 

La dernière phrase du paragraphe en rouge, nous dit que de nombreuses plaques commémoratives rappellent les réalisations due à la collaboration polono-helvétique, ce qui semble ne pas être le cas dans le Chablais valaisan. Pourquoi ?

 

Article complet : http://www.horizons-et-debats.ch/21/21_10.htm

 

GTell, Internet

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