750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher Un Mot

Archives

Articles RÉCents

Liens

1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 13:35
La Migros disait : La nécessité rend ingénieux. L’idée nous vient alors d’introduire le système des prix ronds et des poids brisés. Les prix ronds – 1 franc, 50 centimes, 25 centimes – permettent d’additionner plus rapidement les achats des clients, d’obtenir un chiffre d’affaire plus élevée et de diminuer le pourcentage des frais. Mais que faire en cas de baisse ou de hausse des prix ? Il suffit alors de modifier les poids, sans toucher aux prix ronds. Bien entendu, le prix par kilo ou pour 100 g., de même que le poids net exact du paquet doivent être imprimés sur chaque emballage pour que la ménagère puisse en tout temps comparer nos prix avec ceux de la concurrence. (sic)
Nous sommes des gens probes : nous ne voulons pas faire perdre nos créanciers. Si la ménagère ne nous suit pas, nous abandonnerons honnêtement la lutte.
Heureusement, l’adhésion de la ménagère nous préserve de l’échec et assure, en même temps, dans l’intérêt de toutes les familles, l’existence de Migros, régulateur des prix. Les acheteurs trouvant le système pratique, les prix ronds gagnent la bataille. Les frais généraux demeurent les mêmes, mais le chiffre d’affaires par camion-magasin augmente rapidement de 50%. La dernière crise de Migros est surmontée.
Le système des prix ronds a donné satisfaction pendant vingt-quatre ans sans rencontrer d’opposition, à l’exception d’un décret de 1940 qui, allant à l’encontre des intérêts des consommateurs, imposa des poids ronds pour le chocolat. En 1950, le trust de l’huile essaya également d’obtenir une interdiction officielle des prix ronds. Il alla jusqu’à demander à la Commission fédérale de l’alimentation « de prendre la défense des consommateurs trompés ». Quelle trouvaille, les trusts s’instituant défenseurs des intérêts des consommateurs ! C’est pourquoi, lors de la votation générale Migros de 1952, nous posâmes la question suivante à nos coopérateurs : « D’après vos expériences, êtes-vous pour ou contre le maintien du système économique des prix ronds tel qu’il a été pratiqué par Migros jusqu’ici ? » La réponse fut catégorique : 102'651 oui contre 1743 non. Cependant, les attaques continuèrent de plus belle, jusqu’à ce que la Commission fédérale de l’alimentation écarte, à la fin de 1954, cette requête des trusts. (sic)

 
Comment comparer les prix si les poids des divers produits ne sont pas comparables ?
Au regard des trois produits présentés sur la photo ci-dessous, les prix ronds bien visible de Migros, pour 735 gr. d’orge perlé, Fr. -.50, pour 2109 gr. de sucre fin cristallisé, Fr. 1.75 et pour 1135 gr. de farine mi-blanche, Fr. -.75. Des prix ronds, faciles pour les caissières !
Mais supposons que chez la concurrence, par exemple chez COOP, les prix affichés pour les mêmes produits sont : pour l’orge perlé, 1 kg à Fr. -.68, pour le sucre fin cristallisé, 1 kg à Fr. -.82,9 et pour 1 kg. de farine mi-blanche à Fr. -.66,07, cela revient à dire que les deux commerces font les mêmes prix.
Rien de mieux pour embrouiller les ménagères que de pratiquer un tel système. C’est tout de même plus facile aujourd’hui de regarder le prix du kilo de sucre chez l’un et chez l’autre pour savoir où il faut l’acheter. L’illusion des prix ronds. est donc une tromperie
88888n-01.jpg
Partager cet article
Repost0

commentaires