750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher Un Mot

Archives

Articles RÉCents

Liens

1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 16:03

Puisque la revue PLAISIR est destinée à la critique des restaurants, et pas n’importe lesquels, ceux qui se dénomment « restaurant gastronomique », tel qu’on le concevait en 1964, voici des points de vues des rédacteurs, sur certaines adresses, connues ou pas. 

Comme l’Auberge communale de Savigny n’apparait pas, en faisant une recherche sur Internet, j’en conclu que cette maison n’existe plus ou alors elle porte un autre nom aujourd’hui !

Cette autre critique d’une « Maison » reconnue, L’Olivier de Provence à Carouge, Genève, montre la permanence de certaines maisons, avec des hauts et des bas, selon la décennie où l’on va les visiter.

Par Jane Rosier et Dom Paillard

 

L’Olivier de Provence, Carouge-Genève

      Petit changement dans cet établissement réputé pour son cadre et sa bonne chère. La chère Madame Borel, dont la présence en ces lieux signifiait la grâce inaltérable de l’accueil, a pris, il y a quelque temps, la décision de passer à d’autres le flambeau, tout en demeurant associée à la bonne marche d’une entreprise dont l’éloge n’est plus à faire. Certes, nous sommes tristes à la pensée de ne voir plus que fugitivement la « Bonne Dame de l’Olivier » qui, discrètement installée dans une demie-retraite, peut enfin prendre sa part méritée de loisirs. Mais nous savons aussi que l’actuel maître de céans, M. Jacques Moulin, œuvrait depuis six ans aux fourneaux de cette grande cuisine. De la coulisse où il faisait merveille – ah ! la truite saumonée et le carré d’agneau diablé que vous confectionnâtes un jour pour la joie de notre appétit décuplé ! – le voici passé maintenant sur le devant de la scène. Bienvenue à ce chef talentueux qui continue d’inscrire à sa carte les amourettes dans leur sauce onctueuse, le gratin dauphinois – chef-d’œuvre indiscutable – et cette perfection : l’omble chevalier meunière. Au demeurant, la carte des mets est bien élaborée dans son raffinement et sa variété, et si les grands crus vous sont proposés, la gamme des vins ouverts chante agréablement. Entre plusieurs desserts, celui que j’aime : le parfait au cassis. En toute objectivité, « L’Olivier de Provence » reste fidèle à la bonne tradition gastronomique.

Commentaire : L’Olivier de Provence existe toujours et bien sûr, ce restaurant reste dans la classe des « Haut de gamme », tel que l’on conçoit de telles maisons. En 1964, l’écart entre un restaurant « ordinaire » et un « gastronomique », n’était pas aussi grand qu’aujourd’hui. Vous l’allez voir dans une classification que cette revue PLAISIRS, qui distribue des étoiles, une, deux ou trois, voire aucune, à des adresses déjà connues à l’époque, ou qui nous restent inconnus encore aujourd’hui.

Continuons la visite d’une maison genevoise.

 

Le Mazot, 16, rue du Cendrier, Genève

      À la carte : tout ce qu’un restaurant de classe internationale peut offrir : le caviar, le saumon fumé, les hors-d’œuvre, la bisque de homard, le homard lui-même, les rognons, le chateaubriand flambé, le canard aux oranges. Mais sachez que le patron est Valaisan et qu’il vous sert une savoureuse viande séchée qu’il fera bon savourer avec des tranches de pain de seigle. Ce que je fis, il y a peu, en incorporant à mon menu un émincé de foie de veau à la provençale. Ici, tous les bons crus du Valais, toute la gamme des Dôles. Mais ce que je veux louer, c’est la perfection du service, assuré ce jour-là par un maître d’hôtel courtois, rapide, d’une patience à toute épreuve, expert dans l’art de préparer une table, de conseiller la clientèle, de prévenir ses moindres désirs. À peine une cigarette pointait-elle du paquet qu’elle était allumée. Très bon point. Je ne sais pas le nom de cet employé de grand mérite, mais d’ores et déjà je le désigne à l’attention de l’équipe de « Plaisirs ». Car elle n’a pas renoncé à délivrer ses « diplômes du parfait serveur ».

J. R., Dom Paillard

Que sont-ils devenus ? Le Mazot est le nom du restaurant de l’Hôtel d’Allève, peut-être qu’aujourd’hui il a un autre nom, à l’adresse, 16 rue du Cendrier correspond seul à l’Hôtel d’Allèves. Quant au célèbre Olivier de Provence, voyez leur site.

L'Olivier de Provence

L'Olivier de Provence

Hôtel d'Allève, vue intérieure dans de vieux murs.

Hôtel d'Allève, vue intérieure dans de vieux murs.

Partager cet article
Repost0

commentaires