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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 18:09

La Suisse, bien qu’elle se croie grande, est vraiment un petit pays. Son existence même n’est due que par la bienveillance de la France et de l’Allemagne.

En premier, François Ier roi de France est celui qui imposa la neutralité aux Helvètes. Quand je parle de l’Allemagne, il faut entendre le Saint Empire Germanique, englobant l’Autriche, qui avant 1291, délivrait déjà des « franchises » à certaines villes et contrées de l’Helvétie. L’embryon de la Suisse une fois réalisé en 1291 avec le Pacte fondateur, n’a cessé de grossir, pour arriver dans ses frontières définitives en 1848, données lors du Congrès de Vienne. Ainsi, depuis lors, la Suisse moderne existe dans sa neutralité armée, jusqu’à nos jours.

Puisqu’en 1515 les Suisses prirent la pâtée, elle qui était jusque-là la plus puissante armée d’Europe, elle ne pouvait être désarmée et subir le dictat de tous sans broncher ; c’est pourquoi on accorda la neutralité armée aux Suisses, ce qui signifie que si le pays est attaqué d’une façon ou d’une autre, elle peut se défendre avec ses armes, mais ne prend pas part aux conflits qui l’entourent. À la différence de certains autres pays qui eux sont neutre dans tous les cas.

Il est particulièrement étrange que nos voisins français n’en sachent pas plus sur nous, sur notre neutralité qui est à leurs yeux suspecte, avec des reproches dans la bouche de ce qui s’est passé pendant la seconde guerre mondiale.

Comme est incompris le secret bancaire qui a été imposé par Louis XIV aux banquiers genevois. Si la bêtise du grand homme, lors de la révocation de l’édit de Nantes, en interdisant aux protestants la pratique de leur religion, a fait fuir les riches banquiers huguenots dans les territoires où la liberté était connue, comme la Protestante Genève. Quelques temps plus tard, Louis XIV s’aperçut qu’il avait besoin de beaucoup d’argent et n’en trouva pas. Les contacts entre le Roi Soleil et les proscrits huguenots de Genève devaient rester secrètes, c’est ainsi qu’il emprunta beaucoup sous le sceau du secret qu’il imposa et recommanda qu’il en soit ainsi pour toujours.

Les Suisses de toutes confessions qui étaient banquiers, reconnurent très vite l’utilité d’un tel secret, il se propagea dans tout le pays.

La prospérité suisse n’a jamais été au détriment des pays environnants, mais seulement au détriment des laborieux citoyens maintenus longtemps dans la misère, paysans, ouvriers et petits employés, ce qui a permis aux grandes familles de bourgeois des grandes villes de s’enrichirent.

Unus pro omnibus, omnes pro uno... surtout tous pour un.

Unus pro omnibus, omnes pro uno... surtout tous pour un.

Voilà qui est dit ! Je lis tant de choses sur nous dans les forums qu’il était nécessaire d’expliquer un peu les points qui chicanent particulièrement les Français.

Et une petite révision ne fait pas de mal à nous aussi.

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