Doté d’un territoire exigu, éloignée de ses alliés bernois et zurichois, convoitée par la Savoie voisine, la Cité de Genève, devenue la « Rome protestante » assura son indépendance politique et son autonomie religieuse grâce à des fortifications appropriées, aménagées, entretenues et transformées avec persévérance. Les prières, reproduites, indiquent dans quel esprit s’effectuaient ces travaux importants auxquels contribua maintes fois la solidarité de l’Europe protestante. [1660]
Cet exemple de prières destinées aux ouvriers réquisitionnés ou volontaires, montre que toutes activités collectives ou individuelles, au passé, nécessitaient le soutien de Dieu, guerre comprise.
Source du document, Des Siècles d’Histoires à Genève, de Georges DETERSANNES, Spicilège Extime.