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Il faut bien sûr utiliser le mot « assemblage » quand on parle des voitures « fabriquées » en Suisse. C’est sous le nom de GM Suisse que l’on a vu des autos avec le sigle particulier, reproduit ci-dessous.
Nombreuses étaient les voitures, ayant sur la calandre, le sigle en métal ou un autocollant sur la lunette arrière. La Suisse était, et est encore, le pays des voitures allemandes. La configuration du pays demande qu’une voiture monte bien la pente et par tous les temps, ce que faisait la coccinelle par excellence. Donc, beaucoup de WV et bien sûr ses concurrentes Opel. Ceux qui ne juraient pas que par WV, s’autorisaient de rouler Opel en classe populaire et moyenne, si un peu plus riche, avec de confortables revenus, ils choisissaient Mercedes. Les sportifs aisés, plus rare, s’offraient une sportive Porsche.
Vouloir se démarquer en Suisse, alors que tous ceux qui pouvaient se le permettre, roulaient en Mercedes, restait pour eux les Américaines.
Les années après-guerres, pendant trente ans, on pouvait voire de temps à autre une Américaine, qui ne passait jamais inaperçue, jamais. Trop différentes des autres, les plus nombreuses étant alors, les françaises, les allemandes, les italiennes, qui faisaient que l’on avait l’impression que tout le monde roulait dans le même genre de véhicule que l’on pouvait avoir chez-soi.
Le plus curieux à cette époque, ces voitures populaires côtoyaient encore, celles des années d’avant-guerre. Démodées peut-être, mais toujours admirable, surtout pour l’enfant que j’étais, que de voir ces voitures démarrer à la manivelle.
Donc, quand une Américaine passait dans la rue, on était bien obliger de la regarder, grande, brillante, elle ne ressemblait à aucune autre, qu’à elle-même. Certaines d’entre elles, reconnaissable au fameux sigle GM, venaient de Bienne. Elles avaient donc en commun avec les Opel, le même lieu d’assemblage, ce qui était flatteur.
Les plus « merveilleuses » de ces Américaines, étaient celles qui étaient décapotable et qui ne se voyaient qu’en été. Il y avait donc des personnes qui pouvaient s’offrir de telles voitures. Toutes, venaient-elles de cette usine Biennoise ? Non, l’importation était probable pour certains modèles, mais celles qui avaient le fameux sigle « GM assemblage », l’étaient.
L’histoire nous est racontée par Opel Suisse, ici. La lecture de présentation de l’histoire de GM Suisse et recommandée.