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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 23:01
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Antoine ACHARD
Théologien, issu d’une famille d’origine française, naquit à Genève en 1696. Après avoir fait dans cette ville des études soignées, il fut reçu ministre du saint Evangile à Berlin (1722), où il obtint la même année la paroisse protestante du Werder. Une éloquence remarquable, jointe à un savoir très étendu et à une grande charité, lui firent en peu d’années de la réputation. Entré en 1730 dans la compagnie des pasteurs de Genève, il fut plus tard conseiller du consistoire supérieur du royaume de Prusse, puis membre du grand directoire français avec le rang et le titre de conseiller privé (1740). Achard devint, en outre, inspecteur des écoles françaises de Prusse, directeur de l’institut de bienfaisance connu sous le nom de Maison de charité, et membre de l’Académie royale des sciences de Berlin. Ce savant mourut dans cette ville au mois de mai 1772, laissant des « Sermons sur divers textes de l’Ecriture sainte », publiés après sa mort (1775), et divers traités de philosophie et de théologie qui parurent dans les mémoires de l’Académie de Berlin.
 
François Charles ACHARD
Chimiste distingué, né à Berlin, le 28 avril 1754, était fils du précédent. Il fit ses études à l’université de Berlin et fut ensuite suppléant du célèbre chimiste Marggraf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Andreas_Sigismund_Marggraf  A la mort de ce maître, Achard lui succéda dans sa chaire de chimie et devint directeur de la classe de physique de l’Académie de Berlin. Son titre principal à la célébrité est d’avoir popularisé, dès 1798, la découverte, faite par Marggraf, du sucre de betterave. L’Institut de France en reconnut le premier la haute importance, puis les Anglais, qui firent tous leurs efforts pour étouffer à sa naissance une invention qui faisait tort au commerce de leurs colonies. Ils promirent à Achard une somme de 50 000, puis de 200 000 écus, s’il s’engageait à réfuter dans un écrit les avantages de cette découverte, mais ce savant refusa leurs offres. Le roi de Prusse, désirant favoriser une industrie qui promettait de devenir une source de richesses pour son pays, lui accorda en 1812 le domaine de Kunern (cercle de Breslau, en Silésie), pour y fonder une fabrique de sucre de betterave. Celle-ci étant devenue florissante, il y joignit un institut, destiné à rendre public le mode de cette fabrication. Achard mourut à Kunern, le 20 avril 1821. on a de lui les ouvrages suivants, écrits en allemand : « Mémoires physiques et chimiques » (1780), « De la composition de quelques pierres précieuses » (1779), « Leçons de physique expérimentale » (1791-1792), « Instruction à l’usage des gens de la campagne sur la manière la plus avantageuse de former des prairies artificielles » (1797), « Courte et utile instruction sur les moyens de mettre les propriétés rurales à l’abri des désastres causés par les orages » (1798), « Traité complet sur le sucre européen de betterave » (1812). Ce savant a aussi publié une foule de dissertations physiques, chimiques et météorologiques dans les Mémoires de l’Académie de Berlin, de la Société des curieux de la nature et de l’université de Goettingue, ainsi que dans les Nouveaux Mémoires de l’Académie de Bavière.
 
François ACHARD
Jurisconsulte, né à Genève en 1708, était frère d’Antoine Achard et oncle du précédent. Entré dans l’administration judiciaire du royaume de Prusse, il obtint, après de longs et fidèles services, la place importante de conseiller d justice supérieure et devint membre de l’Académie des sciences de Berlin. Il mourut dans cette ville en 1784. Il est l’auteur d’un traité intitulé « Réflexions sur l’infini mathématique », imprimé dans les Mémoires de l’Académie de Berlin et dans lequel il combat les théories de Fontenelle.
 
dictionnaire biographique des genevois et des vaudois 1995
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