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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 16:33
 
1789 La Révolution française (abolition des privilèges et des charges féodales) trouve un accueil enthousiaste dans les pays sujets de l’ancienne Suisse. Des Suisses réfugiés à Paris, Pierre Ochs et César de Laharpe, engagent le Directoire à envoyer des troupes en Suisse. Le canton de Vaud se soulève et la « République lémanique » est proclamée. Des armées françaises conduites par les généraux Brune et Schauenbourg, s’emparent de Fribourg et Soleure.
Les Français sont battus à Neuenegg par les Bernois, mais ils remportent les victoires de Fraubrunnen (5 mars 1798) et du Grauholz (5 mars 1798) qui ouvrent la route de Berne. Après leur entrée à Berne, les Français sont maîtres de toute la Suisse, qu’ils pillent honteusement.
1790 Le Bas-Valais se soulève contre le Haut-Valais.
1792 Défense héroïque et massacre de la garde suisse du roi Louis XVI à Paris (Tuileries) le 10 août.
1794 Grand incendie de La Chaux-de-Fonds.
Troubles dans le canton de Zurich (mémorial de Stäfa).
1797 Napoléon Bonaparte traverse la Suisse par Berne et Bâle. Il passe la nuit du 23 novembre à Fraubrunnen. Bonaparte, le directeur Reubel et Peter Ochs décident, les 8 et 9 décembre, à Paris, de faire de la Suisse un Etat unitaire.
1798 Dissolution de la Diète d’Aarau (31 janvier). Proclamation de la « République lémanique » (24 janvier).
1798-1803 La République helvétique. À Aarau, le 12 avril 1798, 12 cantons proclament l’égalité de tous les citoyens, l’indépendance de la Suisse, qui sera gouvernée par un Directoire de 5 membres. Les autorités législatives sont : le Sénat (premier président : Peter Ochs) et le Grand Conseil (premier président : le bernois Kuhn). Couleurs nationales : vert, rouge, jaune. Opposition des Waldstaetten (Obwald excepté), de Glaris, des Grisons, du Tessin, du Valais, d’Appenzell, de Sargans et du Rheintal. Malgré les succès remportés à la Schindellegi, Rottenthurm, Arth et Morgarten (Aloys de Reding), contre les troupes du général Schauenbourg, l’opposition est brisée. La conduite des Français, le pillage du trésor de l’Etat, des arsenaux, l’entretien des troupes, les réquisitions, etc., dégrisent et aigrissent le peuple. Le commissaire français Rapinat doit être rappelé à cause de son administration arbitraire. Le directeur Laharpe et Ochs doivent aussi se retirer. Conclusion du pacte offensif et défensif avec la France qui au lieu d’apporter la paix, amène de nouveaux combats. 2e coalition. 18 octobre, les Autrichiens occupent les Grisons, 20 août, prestation du serment civique à la nouvelle constitution. Seuls les Nidwaldiens refusent et sont soumis par les troupes française à une sanglante répression. Pestalozzi recueille les orphelins de Stans. Après le rétablissement de la paix dans la Suisse centrale, les deux Conseils se réunissent, le 4 octobre, à Lucerne, la nouvelle capitale, et reprennent leurs séances.
1799 Par suite des divergences d’opinions dans les Grisons, les armées autrichiennes puis russes envahissent le pays et la Suisse orientale pour en chasser les Français. Les Grisons deviennent le centre des combats des armées autrichiennes (Hotze, Auffenberg) et françaises (Masséna, Lecourbe). Bataille de Zurich (4 juin 1799). Masséna abandonne la place. Une armée russe, alliée à l’Autriche et venant d’Italie, traverse le St-Gothard et l’Oberalp du 24 au 25 septembre sous la conduite du général Souvarov. Ayant appris que dans la 2e bataille de Zurich, Masséna avait battu le général Korsakov, qu’il devait rejoindre, il passe le Panix, traverse le Rheintal et gagne le Vorarlberg. Au milieu d’octobre 1799, la Suisse est libérée des armées autrichienne et russe. Les Français quittent à leur tour le pays. Misère noire en Suisse à la suite des dévastations, des incendies, des réquisitions, de 1799, l’année terrible, de la famine. Des secours publics et privés affluent.
1800-1805 Napoléon construit la route du Simplon.
1800 Nouveaux troubles politiques en Suisse. On s’élève contre le gouvernement helvétique. C’est la lutte des fédéralistes et des unitaires. Alliance des 12 cantons conservateurs contre le gouvernement helvétique. Général R. von Erlach.
Le général Bonaparte traverse le Grand-St-Bernard avec 40 000 hommes pour se rendre en Italie (Marengo).
1801 L’indépendance de la République helvétique est confirmée à la paix de Lunéville (9 février) entre les Français et les Autrichiens.
1802 8 et 9 septembre, le général suisse Andermatt canonne Zurich pour faire rentrer dans l’obéissance le gouvernement conservateur.
Berne capitule et se rend aux Fédéralistes. Le gouvernement helvétique s’enfuit à Lausanne (octobre). Guerre des bâtons (Stecklikrieg) en Argovie. En juin, Napoléon avait retiré ses troupes de Suisse, mais elles occupent de nouveau le pays à la suite de la guerre des partisans de l’ancien et du nouveau régime. Le 30 septembre, Bonaparte offre sa médiation par l’Acte de médiation et s’intitule « médiateur de la Confédération helvétique ». La Suisse devient une Confédération de 19 cantons souverains avec la Diète comme autorité suprême présidée par le landamman de la Suisse.
1803 L’Acte de Médiation est remis à la Consulta helvétique à St-Cloud (19 février). Entrée en vigueur : 15 avril ; c’était en partie le retour au régime d’avant 1798. La Diète se réunit une fois par an dans l’un des 6 cantons directeurs : Fribourg, Berne, Soleure, Bâle, Zurich et Lucerne. Aux 13 anciens cantons viennent s’en ajouter 6 nouveaux : St-Gall, Argovie, Thurgovie, Grisons, Tessin, Vaud. Le Valais devient une république indépendante. Genève est rattachée à la France depuis 1798.
1804 Soulèvement sur les bords du lac de Zurich (guerre du Bocken). Rapperswil est attribuée à St-Gall. Commencement de la canalisation de la Linth (terminée en 1822). Hans-Conrad Escher von der Linth. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Conrad_Escher_von_der_Linth
Schiller termine son « Guillaume Tell ».
1806 Eboulement de Goldau. Napoléon donne Neuchâtel à Berthier, son ministre de la guerre (jusqu’en 1813). Après lui, Neuchâtel retourne à la Prusse.
1810 Napoléon occupe le Tessin et annexe le Valais. Fondation de la Société suisse d’utilité publique.
1812 8000 soldats suisses environ (sur 9000), partis pour la campagne de Russie, meurent pour Napoléon, à la Bérézina (novembre), à Polozk (août-octobre).
1813 Chute de Napoléon. Après la bataille des Nations, à Leipzig, les alliés traversent la Suisse avec leurs armées. Misère générale. Suppression de l’Acte de Médiation (29 décembre).
1813/14 Période sans constitution.
1814/15 « La longue Diète », à Zurich (d’avril 1814 à août 1815). Le nouveau Pacte fédéral de 1815 (7 août) rétablit presque l’ancienne Confédération, protège les familles aristocratiques et restreint les droits du peuple. Intervention menaçante des puissances. 22 cantons, autorité suprême : la Diète qui se réunit dans l’un des cantons directeurs : Zurich, Berne, Lucerne. (Remarquer le changement dans les cantons directeurs !) La Diète siège chaque fois 2 ans de suite dans le même canton. 20 novembre 1815, la neutralité suisse est reconnue au congrès de Vienne. Genève, le Valais et Neuchâtel (qui demeure une principauté prussienne) entrent dans la Confédération.
1815 Commencement de la Restauration (majorité conservatrice) jusqu’en 1830. 23 novembre 1815, le Jura est rattaché au canton de Berne. Abdication de Napoléon. Participation de la Suisse à la lutte finale contre Napoléon.
1817 L’ex-reine Hortense de Hollande, chassée de France et mère du futur empereur Napoléon III s’établit au château d’Arenenberg.
Adhésion à la « Sainte-Alliance » pour le maintien de la paix en Europe.
1818 Rappel des Jésuites à Genève, construction des passages du St-Bernardin et du Splügen. Création d’une armée fédérale. Première Ecole centrale à Thoune.
1819 Naissance de Gottfried Keller à Zurich (19 juillet). 28 0ctobre naissance du futur général Hans Herzog.
1820 On construit la route du Gothard (terminée en 1824).
1823 Premier bateau à vapeur sur le Léman.
1824 Fondation de la Société suisse des carabiniers à Aarau.
1830 Construction du nouveau pont du Diable dans les Schöllenen. La Révolution de juillet en France a aussi sa répercussion en Suisse. Le peuple demande une plus grande centralisation des pouvoirs.
1830-1849 La Régénération (majorité libérale). L’Aristocratie est écartée. De nombreuses sociétés intellectuelles se fondent. Complication avec l’étranger à cause des réfugiés politiques.
1831-1833 Troubles à Bâle (la ville se sépare de la campagne) ; à Neuchâtel, soulèvement en 1831 des patriotes neuchâtelois contre le gouvernement prussien (abolition de la principauté) ; à Schwyz, séparé momentanément en Schwyz intérieur et extérieur. Le « Concordat des Sept » : Soleure, Berne, Zurich, Lucerne, Argovie, Thurgovie, St-Gall se garantissent mutuellement leurs constitutions libérales. A celui-ci s’oppose la « Ligue de Sarnen » des cantons conservateurs de Bâle, Schwyz int., Uri, Unterwald, Neuchâtel.
1832 Le premier bateau à vapeur sur le Rhin aborde à Bâle. A la journée d’Uster, 30 000 chômeurs protestent par suite de l’introduction du tissage mécanique. Destruction de fabriques. Fondation de la Société fédérale de gymnastique à Aarau.
1833 La révision de la Constitution est rejetée. Fondation de l’université de Zurich.
1834 Fondation de l’université de Berne.
1837 (5 oct.) L’ex-reine Hortense de Hollande meurt au château d’Arenenberg.
1838 Heiden brûle. Le roi de France Louis-Philippe exige l’extradition du prince Louis-Napoléon qui habitait le château d’Arenenberg (Thurgovie) et menace de prendre Genève.
Genève et la Confédération mobilisent des troupes. Le prince Napoléon quitte volontairement la Suisse.
1841-1845 Grave conflits politique et religieux. Révolutions (putsch) dans plusieurs cantons. Suppression des couvents en Argovie ; expédition des corps-francs dans le canton de Lucerne et finalement le Sonderbund (1841), alliance séparée, conclue entre les cantons catholiques de Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Fribourg, Valais.
1842 A Berne, la première usine de gaz entre en service. Introduction d’un service journalier de diligence au St-Gothard (Flüelen-Milan : 30 heures).
1843 1er mars, la poste cantonale de Zurich émet les premiers timbres du continent, le « 4 » et le « 6 » de Zurich.
1844 Exploitation de la première ligne de chemin de fer en Suisse, de Bâle à Bâle-St-Johann.
1845 Émission de la « colombe de Bâle » (2 ½ centimes).
1847 7 août, la Diète de Berne décide de réduire le Sonderbund par les armes. La guerre est menée rapidement. Les troupes fédérales (98 000) commandées par le général Henri Dufour de Genève battent les troupes (48 900) du Sonderbund commandées par le général Salis-Soglio, à Gislikon et Meyerskappel.
24 novembre, entrée du général Dufour à Lucerne. La guerre a duré 25 jours. Les troupes fédérales comptent 74 morts et celles du Sonderbund 39. Les sont traités avec ménagement. Neuchâtel et Appenzell Rhodes Int qui n’ont pas pris part à la campagne doivent payer une amende. Expulsion des Jésuites. Première liaison ferroviaire entre Zurich et Bâle.
1848 Essai d’intervention des puissances par suite du Sonderbund (janvier). Un Etat fédératif (République fédérative) solide, avec une nouvelle constitution (12 septembre), s’établit à la place de l’ancienne Confédération d’Etats aux liens trop lâches.
Les cantons restent souverains mais leur souveraineté est limitée par la souveraineté fédérale. Capitale : Berne (28 novembre). Système des deux Chambres. Un Conseil fédéral de 7 membres. Un Tribunal fédéral (sans siège fixe). L’organisation militaire, la monnaie, les postes sont du domaine fédéral. 6 novembre, première Assemblée fédérale à Berne. Premier président de la Confédération : Jonas Furrer de Winterthur. En mars, insurrection républicaine à Neuchâtel, qui est toujours une principauté prussienne. Proclamation de la République.
1849 Loi fédérale sur l’administration des douanes et des postes. Occupation des frontières par le général Dufour par suite des troubles politiques en Allemagne (frontière du Rhin). Environ 10 000 réfugiés allemands.
Premier séjour de Richard Wagner en Suisse (Zurich) jusqu’en 1853.
1850 Egalisation des monnaies, introduction de l’étalon français (franc). Fondation de la bourse de Genève.
 
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