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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 16:30

 

 

N


nianiou, n. m., nigaud, niais. Exemple : « Quel nianiou tu me fais ! »

niaquet ou nioquet, -ette, n. m.-f., petit bêta, petite nigaude (PIERRE-HUMBERT).

niauque ou niôque,n. f., et adj. nigaude, sotte, femme ou fille d’esprit borné (PIERRE-HUMBERT).

niolet, ette, adj., diminutif de niolu.

niolu, -ue, n. m.-f., dadais, nigaud, rêvasseur (PIERRE-HUMBERT).

nion ou nillon, n. m., pain de noix ou plus précisément résidu solide du pressage des noix. On en fait du gâteau (VIDOUDEZ-GRANGIER, p. 160).

nioquelet, -ette, n. m.-f., diminutif de nioquet (voir ce mot).

nioufe, n. f., nigaude, sotte.

noix, n. f., fruit du noyer. Au figuré, imbécile. Exemple : « Quelle noix, ce garçon ! » (PETIT-ROBERT).

noveyon, à, loc. adv., dans l’obscurité, ou plus souvent dans la demi-obscurité de la nuit tombante, entre chien et loup (PIERRE-HUMBERT).


O


ouiais, adv., un oui qui veut dire non.

 

 

 

P


paillasson, n. m., natte servant à s’essuyer les pieds à l’entrée d’une maison ou d’un appartement. Ce terme est courant dans la langue française dès 1750 (PETIT-ROBERT).

panosse ou pannosse, n. f., torchon dont on se sert pour laver ou essuyer un sol. Selon DEVELEY, linge à essuyer la vaisselle.

panosser, v. tr., action de passer la panosse, récurer.

papet, n. m., bouillie à la semoule, à la farine ou encore aux poireaux. Le papet aux poireaux – considéré par certains comme le mets national vaudois – se mange avec des pommes de terre et des saucisses (VIDOUDEZ-GRANGIER, p. 138-139).

patrigoter, v. int., patauger, v. tr., tripoter, brasser, patrouiller (PIERRE-HUMBERT).

pedzant, part. prés., de pedzer, coller.

pèdze, n. f., poix, colle, matière collante. Par extension, se dit d’un importun, d’un fâcheux, d’un lambin (PIERRE-HUMBERT, p.28).

peinturlurer, v. tr., peindre avec des couleurs criardes, barbouiller ; v. pron., se maquiller.

penatzet, n. m., petit vin. On dit aussi, en parlant d’un vin de petite qualité, que « c’est de la piquette ». La piquette est un vin fabriqué avec du marc et de l’eau (REYMOND-BOSSARD, p.202).

Père gonfle, n. m., sobriquet donné à un homme aimant bien la bouteille.

péti, n. m., autre terme pour désigner le nion (voir ce mot).

pétole, n. f., crotte de chèvre, mouton, de lapin (PIERRE-HUMBERT). Autrefois, on donnait le nom d’Ecole pétole à l’Ecole préparatoire au Collège classique cantonal.

pétouille ou mieux pétouillon, - onne, n. m.-f., individu qui « pétouille », mauvais ouvrier, propre-à-rien, brouillon (PIERRE-HUMBERT).

pétouiller, v. int., faire du mauvais ouvrage, tripoter, s’occuper de gamineries, mal marcher, PIERRE-HUMBERT relève que ce terme est fort répandu en Suisse romande. Ne pas avancer, traîner, en parlant d’un travail, d’une affaire, etc.

pétrissoire, n. f., huche à pétrir (DEVELEY, PIERREHUMBERT).

piapia, n. f., bedoume (voir ce mot).

piaute ou piôte, n. f., patte et jambe d’un animal ; familièrement pied et jambe d’un homme (PIERREHUMBERT).

picholette, n. f., chopine, bouteille. Exemple : « fiouler (boire) sa picholette » (HUMBERT,  p.24).

pièce, n. f., petit gâteau.

pif, n. m., nigaud, sot (PIERREHUMBERT). Le français populaire connaît également le pif, le nez (PETIT-ROBERT).

pifer, v. tr., sentir. Exemple : « Je ne peux pas pifer ce type-là » (PETIT-ROBERT).

pintier, n. m., tenancier, patron d’une pinte, d’un café.

pintoiller, v. intr., pinter, buvoter, boire plus que de raison (PIERREHUMBERT).

pioncée, n. f., action de dormir considérée dans sa durée. Somme profond.

pioncer, v. intr., dormir profondément, au contraire de béner, dormir légèrement, sommeiller (LUGRIN, p. 48).

Pique-lune, n. m., sobriquet donné à un homme marchant le nez en l’air.

Pique-soleil, n. m., sobriquet – en patois « lè Peque-sèlàu » - donné aux gens d’Avenches. On disait d’eux qu’ils passaient leur temps dans la rue (FAVRAT, p. 260).

piorner, v. intr., pleurnicher, larmoyer, geindre, se lamenter (PIERREHUMBERT). Une piorne est une femme se plaignant sans cesse (CHESSEX-SCHÜLE).

pive, n. f., cône, fruit du conifère, pomme de pin (PIERREHUMBERT, LUGRIN, p. 26).

plantage, n. m., jardin maraîcher.

poison de femme, n. m. ou f., méchante ou mauvaise femme ; acariâtre ou insupportable.

porreau ou pourreau, n. m., forme déjà condamnée par DEVELEY et empruntée au patois « lo porrâ », le poireau (REYMOND-BOSSARD, p. 224).

potringuer, v. tr., droguer, administrer des médicaments ; préparer une drogue ou une quelconque mixture (PIERREHUMBERT) ; v. pron., se prend en mauvaise part en parlant d’une personne usant de tisanes et autres médicaments. Exemple : « Elle se potringue beaucoup » (LUGRIN, pp. 60-61).

pouet, -ette, adj., laid. Proverbe : « A pouette chatte beaux minets ».

poutzer ou poutser, v. tr., nettoyer, laver, astiquer, frotter ; v. pron., se laver (PIERREHUMBERT).

puissant, -ante, adj., grand et gros, fort, considérable, en parlant des gens et des choses (PIERREHUMBERT). Une puissante pour les Vaudois est une gonflée (voir ce mot).

purge, n. f., remède purgatif. Egalement connu en français (PETIT-ROBERT).

 

GTelle, Le Langage des Vaudois.

 

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