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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 15:47

 

 

Le pouvoir au peuple, la marche des affaires est le fait du peuple. La limite est vite perçue si l’on imagine que quelques personnes du peuple sont si éloigné des affaires qu’ils ne sont pas sollicités pour donner leur opinion. Ou, quand ils apprennent l’existence d’une loi ou l’élection d’untel, et donc n’étant pas en accord avec ces résultats, ces personnes s’opposent au reste de la population en gesticulant et ainsi ils créent « l’opposition ».

 

Chez les grecs, seul les hommes avaient le privilège politique et un grand nombre, bien plus nombreux que ses hommes-là, n’ont pas un mot à dire, ce sont les femmes, les enfants, les esclaves et les barbares.

 

Alors, le fait d’envoyer une loi avec les explications à la compréhension de cette loi à toutes personnes ayant droit de vote, n’exclue pas que cette forme de démocratie directe peut poser problème. Le peuple n’ayant pas un mot à dire sur l’élaboration d’une loi, ni ne connaitre le ou les besoin(s) d’une telle loi, ne peut en modifier le contenu, lui reste qu’à dire OUI ou NON à la loi. On laisse le soin aux politiques élus, nos représentants, d’élaborer ces lois, ce sont eux qui débattent de la nécessité et du besoin de la loi et en rédigent les articles qui seront soumis à l’ensemble des politiques entre eux et pour finir au peuple. Le pouvoir au peuple semble être compromis.

 

Le citoyen n’ayant jamais participé à la politique locale, cantonale ou fédérale de sa vie, peut un jour lancer un référendum ou une initiative, et ainsi faire sa politique personnelle avec la complicité de quelques milliers de citoyens qui peuvent adhérer. Donc des lois comprises et acceptées peuvent finalement être rejetées par le peuple. Ça été le cas le 9 février 2014 en acceptant de dire OUI à un parti et à ses idées. Mais comme une certaine politique n’est pas du fait du peuple, exemple la politique étrangère, par exemple, il arrive que ce que le Gouvernement avait conclu comme traité ou accords avec l’étranger, soit en conflit avec le peuple, même si le peuple avait donné une ligne de conduite générale aux politiques, ce qui crée un conflit. Qui gagne un conflit impose sa loi, c’est bien connu. On voit que seul les représentants élus, sont à mêmes de connaître tous les termes d’une loi et des implications que cela entrainent. La démocratie directe peut être nuisible.

 

La démocratie directe est plus lisible sur la Commune, pour autant qu’elle ne soit pas trop grande, car dès que le nombre des citoyens est important, moins ceux-ci sont au courant de ce qui est nécessaire ou bon à l’ensemble et nécessite à nouveau des explications que le citoyen doit comprendre et exprimera son vote par OUI ou NON à la loi qui aura, encore une fois, été rédigée par des représentants, certes élus mais très loin des aspiration du peuple, l’un des défaut de la démocratie représentative, bien connu.

 

Est-ce un avantage de vivre sous la démocratie semi-directe ? Certes oui, l’on est plus proche de nos représentants élus pour autant qu’ils soient accessibles ou qu’ils répondent aux lettres ou aux courriers électroniques. Pour avoir à plusieurs reprises envoyé à un parti politique du courrier électronique sans jamais recevoir réponse de ceux-ci, je doute beaucoup que la démocratie d’aujourd’hui soit une réalité, mais bien plus une illusion. Et comme c’est la forme la plus acceptable pour un pays, je suis plutôt bien content d’être suisse. Ceux qui me diront qu’il est très facile d’être en contact avec nos élus, je pense que ces personnes sont probablement dans la sphère socio-économique de nos élus ou proches avec des liens familiaux ou d’amitiés. Cette forme de contact est certes très directe et est suspect dès que ces liens engendrent des avantages personnels.

 

Le président Allemand a critiqué la démocratie directe, c’est son droit, la libre expression est reconnue en Suisse. Mais faut-il l’écouter ? Notre démocratie doit aujourd’hui demander aux responsables du dernier vote de trouver la solution qui remettra en ordre tous ce qui a été bousculé et ainsi ne plus être sous la critique des démocraties environnantes. Si cela est impossible, reste à abroger la loi dans les trois ans qui viennent et ainsi revenir à l’état qui était le nôtre avant le 9 février. Le peuple peut encore s’exprimer sur le sujet et revenir en arrière, en conformité avec les pays qui se sont exprimés de façon critique à notre égard.

 

GTell

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