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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 15:31

G20

La Suisse a-t-elle perdu son secret bancaire ?

 

Probablement ! Faut-il s’en inquiéter ?

…A qui profitait le crime ?

Comme je n’étais pas concerné de près ou de loin, je réponds que OUI on peut s’en passer.

 

GTell

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 11:32

LA GUERRE AUX ARBRES

 

 




A nos Souverains Seigneurs de Lausanne.

Messieurs du Conseil, Municipalité éclairée Passée et A Venir.

 

Messieurs,

 

   La beauté de votre ville fut toujours votre souci le plus cher. Vous comptez livrer à la postérité une ville plus belle que celle où vous êtes nés. Elle était si belle, par nature, que vous ne vous êtes jamais dissimulé la grandeur et la délicatesse de votre ambition.

   Vous êtes cultivés, et vous avez du goût. Encore est-ce dire peu : vous avez, seuls dans ce pays et dans l’Europe, le goût.

   Vous souffrez, dans votre culture humaniste et dans votre goût, à chaque fois, d’une terrasse, d’un point de vue, d’un rond-point, vous avisez que Lausanne a encore debout tant de vieilles maisons à toitures rousses.

   Si vous pouviez « voir grand » et donner au peuple de cette douce ville des marques plus nombreuses et plus sûres de votre culture et de votre goût, nous savons, Messieurs, que vous nous donneriez beaucoup de ces bâtiments nobles, à toit plat, de ces blocs artistement cernés de balcons à forme de baignoires, et dont le béton supporte les couleurs les plus délicates, le vert pistache, le roux pain-brûlé et les nuances les plus choisies du blafard.

   Hélas ! vous n’êtes que des édiles sans grand pouvoir.

Cependant, vous grignotez la laideur naturelle avec une patience qui vous honore. Vous savez, ayant la culture et le goût, vous savez combien l’arbre est naturellement laid, sauf lorsqu’il est tout jeune. Il est un âge de l’arbre où vous pardonnez à l’arbre d’être arbre : c’est lorsque le piquet qui lui sert de tuteur est plus gros que le tronc lui-même. Vous y voyez un enseignement national, et social, ce qui peut se prononcer par contraction, comme vous le savez, nazi, ou progrès.

   Quant à l’arbre devenu grand, votre culture et votre goût, Messieurs, s’insurgent contre ce tronc rugueux, cette architecture puissante, ce branchage tourmenté, ces forces qui s’expriment, se contrebalancent et s’équilibrent dans une harmonie indécente. Un vieil arbre a des branches mortes. Un vieil arbre a souffert. Un vieil arbre a vécu.

   Votre culture et votre goût vous mettent en garde contre la mort, contre la souffrance, contre l’expérience de la vie, enfin ! car si d’aventure l’expérience n’était pas un vain mot, le progrès serait difficile, et vous êtes des hommes de progrès.

   Je m’étonne quant à moi, Messieurs, de voir quelle mesure vous conservez dans l’abattage des arbres : vous ne choisissez que les plus beaux, et vous en oubliez.

   Vous prenez de ces précautions qui ne sont dignes ni de votre culture, ni de votre goût. Les arbres que vous abattez, vous les déclarez toujours auparavant malades. Si j’entends bien, vous leur portez secours. Nous avons ainsi appris que l’allée tout entière du Chemin-Neuf était plantée d’ormes malades (et donc si je saisis : devront être abattus – et le plus vite sera le mieux !) comme étaient malades les ormes préalablement mutilés de la Croix-d’Ouchy. Ces arbres sont tous malades : d’ailleurs, il suffit d’être arbre à Lausanne pour être malade. Les arbres du cimetière de La Sallaz étaient malades, été malades les deux peupliers qui se dressaient comme des flammes, aux deux côtés du portail.

   Messieurs, j’aimerais vous aider. J’aimerais dire ce que vous n’osez pas : les arbres ne sont pas seulement malades, ils sont laids ; les pins du cimetière de La Sallaz étaient tordus ; les acacias étaient tordus. Les essences indéterminées étaient couvertes de lierres. Tout cela, dites-le, « faisait désordre ». Vous cultivez par le vide. C’est une preuve de goût.

   Mais pour Dieu, Messieurs, ne soyez pas timides. Dès que le Parc Mon-Repos devient propriété de la ville, les coupes sombres s’y multiplièrent. On bétonna les allées. Pourquoi n’avez-vous pas tout coupé ? Il reste aussi quelques pelouses qu’une légère couche de ciment aurait pu transformer en pluviosum, à seule fin d’alimenter ce conduit à ciel ouvert qu’étaient devenues les allées.

   Je me permets de signaler à votre goût éclairé un arbre qui se conduit très mal : premièrement, c’est un tilleul ; secondement il a une grande branche qui retombe harmonieusement, et nous sommes convenus, ô sages civiques, que l’harmonie est un danger ; enfin je dois ajouter que cet arbre parfume son quartier dans les belles nuits de juin-juillet, ce qui est inadmissible. Cet arbre, Messieurs, vous pouvez l’atteindre, il est en votre pouvoir, il est à Derrière-Bourg, coupez-le, abattez-le, débitez-le. Le parfum est un crime, Calvin et LL.EE. Vous l’eussent dit.

   Je ne crois pas blesser votre délicatesse, ni toucher aux limites de votre goût et de votre culture, en vous proposant de raser tous les arbres de Montbenon. Il ne faut pas perdre de vue que le Casino et la Palais Mercier ainsi dégagés y gagneraient. Je sais que Derrière-Bourg, première terrasse, ce n’est plus qu’une question de mois : une soixantaine d’arbre qui n’embêteront plus, en se tenant tranquilles.

   Pourquoi ne votez-vous pas une loi d’exception permettant de poursuivre les arbres jusque dans les propriétés privées ? Le scandale n’a que trop duré, de ces arbres non publics qui se permettent d’avoir un charme bourgeois.

 

C. F. LANDRY

 

Édité par H.L. Mermod à Lausanne, juin 1946, tirage : 2000 exemplaires, sous le titre : Lausanne : Une ville qui a mal tourné.

gtell

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 18:47

Bon Anniversaire !

 

Costaricains et costaricaines, Bravo !

La République du Costa Rica fête un anniversaire qu’eux seuls peuvent fêter. Il y a 60 ans ils supprimaient l’armée et ceci de façon démocratique.


Pas évident à la sortie d’une guerre mondiale, entouré de pays où la révolution est l’outil le plus utilisé pour arriver au pouvoir, de choisir la forme la plus pacifique qu’il soit, une République non armée.

 

La Suisse n’est pas entourée de pays belliqueux, ni n’est menacée par personne en Europe et elle a échappé aux deux conflits mondiaux sans dommages et pourtant elles a une armée de terre et aérienne et souhaiterait, j’en suis sûr, posséder des sous-marins nucléaires.


Soldats suisses

Gtell
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 21:07

Aujourd’hui vendredi 18 juillet 2008, une dépêche tombe sur le Teletext, reprise au Journal Télévisé de la TSR, je ne pouvais pas l’ignorer. Que dit cette info ?

 

Un ado violent perd le passeport suisse.

 

Les jeunes étrangers peuvent perdre la nationalité suisse s’ils se tiennent mal à l’école. Selon le Tribunal fédéral, la justice schwyzoise l’a retirée avec raison à un adolescent âgé de 17 ans et comportement agressif.

L’assemblée communale de Schwyz avait naturalisé en avril 2007  le jeune homme contre l’avis de l’exécutif. Ce dernier avait relevé que l’adolescent avait été épinglé pas moins de 66 fois à l’école.

Un député UDC a recouru auprès du tribunal administratif cantonal, obtenant gain de cause en août 2007. Le jeune homme a alors perdu son passeport suisse. Et Mon Repos vient de le débouter.

 

Ce que j’en pense.

Les jeunes suisses doivent bien se tenir, sinon ils risquent gros ! Vraiment, c’est la porte ouverte aux abus de toutes sortes. Qu’un jeune suisse d’origine étrangère qui aura fait une bêtise risque de se retrouver dorénavant avec la possibilité non seulement de perdre son passeport suisse, mais aussi de se voire expulser dans son pays d’origine. En effet si le jeune en question redevient « étranger » il peut se voire expulsé! Et une fois adulte, le Suisse d’origine étrangère peut-il se voire lui aussi retirer son passeport ou non ? La question reste ouverte, mais la logique voudrait qu’il en soit ainsi pour tous ;  alors l’éducation, la répression, la Justice et son chapelet de peines prévues par la loi, ne font plus effet ?

L’Union Européenne accepte-t-elle une telle règle ?

gtell

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 15:36

Le pays d’Heidi n’existe plus.

 

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20080508110144101172194810700_brf020.xml

 

Le suicide des jeunes est un problème pour ceux qui pensent que cela n’est pas normal et la minorité des personnes qui s’en inquiètent n’ont pas le pouvoir de changer les choses. Il semblerait qu’il en va ainsi en Suisse, ce n’est pas une préoccupation des politiques, ni de ceux qui on le pouvoir de décider ou de faire changer les statistiques. La Suisse est toujours l’un des pays au taux les plus élevés du monde.

Encore une fois la société pyramidale fait que le sommet ne s’inquiète pas de la base, mais seulement de l’étage juste en dessous, et, celui-ci juste celui en dessous ainsi de suite. Au plus bas, là où le monde est le plus nombreux, les jeunes, les malades, les vieux et autres exclus des étages supérieurs ont des idées noires et pour certains sont poussés au suicide.

 

Le Conseil des droits de l’homme en critiquant la Suisse sur les disfonctionnements visibles, tels l’inaction des pouvoirs publics, la xénophobie, le racisme, la naturalisation et toutes sortes de problèmes relevant des droits de l’homme, démontre que la Suisse n’a pas à donner des leçons aux autres si elle-même elle ne fait rien pour améliorer la situation qui est connue depuis longtemps hélas.

gtell

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 15:06

Peine de mort : Abolie

Date de la dernière exécution : 1944

Date de la loi d'abolition : 1992

La Suisse a aboli la peine de mort pour les délits ordinaires en 1942, et aboli complètement la peine de mort en 1992. La dernière exécution s'est produite en 1944.

Le 3 mai 2002, la Suisse a ratifié le Treizième Protocole de la Convention Européenne sur les Droits Humains qui interdit la peine de mort en toutes circonstances.

La Suisse a ratifié le Pacte international sur les droits civils et politiques; le Second (abolition de la peine de mort) Protocole additionnel du Pacte; la Convention sur les Droits de l’Enfant; la Convention contre la Torture et les traitements et punitions cruels, inhumains ou dégradants; le 13e protocole de la Convention européenne pour la protection des droits humains et des libertés fondamentales (qui abolit la peine de mort en toutes circonstances); et le Statut de la Cour Pénale Internationale (qui interdit le recours à la peine de mort).

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 11:38
L'établissement d'entreprises suisses en Allemagne du Sud remonte au 19e siècle. Il est lié notamment au développement de l'industrie suisse du textile. Dans la première moitié du 20e siècle, le nombre d'établissements d'Allemagne du Sud en mains suisses est important puisqu'il avoisine les 150; parmi elles, d'importantes firmes suisses qui y ont effectué des investissements significatifs.
Durant la Seconde guerre mondiale, des sociétés comme Maggi, Aluminium Walzwerke ou Georg Fischer ont dépassé la traditionnelle implantation suisse dans le Sud de l'Allemagne. Elles ont non seulement pris une part active à la production de guerre et considérablement augmenté leur production et leur chiffre d'affaires mais ont encore, par leurs activités et par le choix de leurs cadres dirigeants, tenté de s'adapter le mieux possible au régime hitlérien. Une entreprise comme Maggi a même voulu bénéficier des avantages accordés aux firmes allemandes, tout en souhaitant conserver le soutien des autorités suisses, et sans cesser de rapatrier ses bénéfices dans le giron de la maison mère.
Après la guerre, lorsqu'il faudra protéger les propriétés suisses contre les réquisitions voulues par les Alliés, les entrepreneurs se regrouperont en association. Créée à Zurich le 16 novembre 1945, la Vereinigung Schweizerischer Unternehmen in Süddeutschland comptait, parmi ses membres, des représentants des sociétés Maggi (Alimentana), Georg Fischer, Aluminium Industrie, Lonza, Geigy, Escher Wyss, ou encore Villiger. Les autorités suisses la soutiendront, notamment le nouveau Ministre de Suisse à Paris et président du Comité international de la Croix-Rouge Carl JakobBurckhardt.
Pour reprendre l'expression d'un document d'archives, l'"enchevêtrement économique" entre la Suisse et l'Allemagne durant la Seconde guerre mondiale mérite d'être mieux étudié, notamment sous l'angle de la présence de filiales d'entreprises suisses en Allemagne même. Cette approche permet de souligner les diverses facettes des relations économiques, politiques et"humanitaires" entre ces deux pays

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Croix gammées et mot d'ordre nazi "Le Führer fait l'histoire, nous suivons".
L'industrie helvétique apprécie l'Allemagne du Sud, pour y investir. Elle saura s'adapter au Troisième Reich, en tirer profit.
En 1935, pour prouver que la société, ses actionnaires et sa direction sont conformes aux normes raciales que le Troisième Reich instaure, elle demande à un notaire d'établir en sa faveur un "certificat d'aryanité".L'entreprise confie son organisation à des cadres triés sur le volet. Ainsi, les dirigeants de l'usine, R. Brüggemann et R. Weiss, sont-ils des nazis patentés. Weiss est un "camarade de lutte" d'Hitler, haut gradé dans la SS et porteur de l'ordre du mérite nazi (Blutordensträger). Maggi s'attache aussi les services du lieutenant capitaine Crompton, un nazi convaincu qui avait été commandant de sous-marin durant la Première guerre mondiale et qui est bien introduit dans les hautes sphères de la Wehrmacht,l'armée allemande.
Le 1er mai 1940, la filiale Maggi de Singen est élevée au rang"d'entreprise modèle nationale-socialiste". Le fanion d'or lui est décerné par Rudolf Hess, adjoint d'Hitler. Les drapeaux nazis flottent sur le toit de l'usine, les chants nazis résonnent dans l'enceinte, et l'ordre règne parmi les ouvrières et ouvriers, imposé au besoin par la Gestapo.
Ces efforts s'accompagnent d'une autre récompense pour l'entreprise-modèle:l'obtention des commandes de la Wehrmacht. Un marché gigantesque qui absorbe durant la guerre deux tiers de la production de l'usine et même sa totalité en 1945. Profitables aux actionnaires de la société Maggi – le capital de Maggi Singen est à 96,36% en mains suisses - les livraisons de soupe à la Wehrmacht, comme les livraisons d'armes effectuées par d'autres entreprises suisses, apportent un important soutien à l'effort de guerre allemand.
Que dire ?
Que dès les débuts du national-socialisme allemand on ne pouvait savoir ? Que les discriminations d’avant la prise de pouvoir d’Hitler n’étaient pas connues ? Que les chemises brunes écrivant « Jude » sur les commerces partout en Allemagne n’étaient pas connues de la Suisse voisine ? Possible !
Mais dès les débuts des hostilités, plus rien ne justifiait la présence des entreprises Suisses et de ses dirigeants. Ils sont entrés volontairement dans les rouages d’une dictature clairement annoncée dès 1925. Encore un trait du caractère typique des « suisses » âpres aux gains, jusqu’au bout !  (Il y a encore beaucoup de pages de notre histoire de cette époque aussi noires. Je reviendrais sur certaines d’elles.)
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 13:03
Je remerciais toutes les personnes qui avaient décrit ces choses en détail. Si je ne l’avais pas su je serais facilement tombée dans l’insécurité. La méthode du flic « gentil » se distingue tellement de celle du flic « méchant » ; on a trop soif d’un signe humain. Mais je faisais attention, je n’étais pas tombée dans le piège. Et quand il m’a demandé à la fin s’il pouvait me rendre un service (un service personnel dont on ne parlerait plus ! par exemple, d’appeler quelqu’un ici en Suisse ou en Italie, d’appeler quelqu’un de mes proches, un ami, une amie – il affirmait qu’il n’exploiterait pas cette information) quand il raconta tout cela je lui dis : « oui, volontiers, informez mon fils ». « Mais bien sûr, ça va de soi ; tout de suite, à Pâques je le ferai de chez moi, donnez-moi seulement son adresse ». Encore une fois je me dis : « Fais gaffe ». Je répondis que je n’avais pas son adresse mais qu’il pouvait appeler mon avocat : « son numéro se trouve dans l’annuaire. C’est par son intermédiaire qu’on peut atteindre Marco ». Il n’a d’ailleurs jamais appelé.
Il m’avait aussi apporté un œuf de Pâques parce que nous étions le jeudi avant Pâques. C’est pourquoi il voulait me faire une petite surprise. Il ne me connaissait pas du tout mais voulait me faire plaisir. Je lui ai répondu que je ne mangeais pas d’œuf de Pâques. J’ai quand même accepté un paquet de cigarettes, je n’aurais pas dû ! C’est la trahison la plus grande que j’ai commise jusqu’à présent, ça, je ne me le pardonne pas.
 
Les trente-trois jours suivants ne passèrent guère autrement. J’étais un ballon de football qu’on shootait de la cellule à la salle des interrogatoires à travers le dédale des couloirs. A n’importe quelle heure, quelquefois deux fois par jour, mais toujours avec le même résultat : je ne disais rien mais j’apprenais de jour en jour de nouveaux faits écrasants.

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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 16:30
BERNE. A 10 h 40 hier matin, la terre a tremblé au Palais fédéral. Christoph Blocher a donc été évincé du gouvernement.

Est élu à sa place, Eveline Widmer-Schlumpf, fille de l'ancien conseiller fédéral, Léon Schlumpf, UDC modérée.

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 11:57
Aujourd'hui 12 décembre 2007, Christophe Blocher n'est pas élu!

Ouf! Enfin un éclat, une élection pas convenue d'avance.
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