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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 18:33

Après ce premier chapitre sur les grands hôtels qui parsèment les sommets de nos montagnes et de grands lieux touristiques, je m’aperçois qu’il aurait fallu vous dire que les grands hôtels existèrent bien avant ceux dont on parle. En effet, dans nos villes, déjà de très connus et célèbres Hôtels ont été bâtis. Pour exemple : Hôtel des Trois Couronnes à Vevey, l’Hôtel Euler à Bâle, Grand Hôtel Baur-en-Ville, Hôtel Baur-au-Lac à Zurich et l’Hôtel Gibbon à Lausanne. Déjà avant le boum des hôtels sommitaux, de très bons hôtels ont donc parsemés le territoire et rayonnés loin à la ronde.

Donc ceux qui, en plaine, souvent au bord de l’eau, bâtissent des hôtels…

 

Des pionniers de l’hôtellerie, il en apparaît partout. Leur densité suit les hasards de la mode : cela commence par l’Oberland bernois, où Interlaken et la Jungfrau restent le pôle du voyage en Suisse.

Les zones d’hôtellerie s’étendent ensuite aux environs du lac des Quatre-Cantons, au bord du Léman, puis aux trois cantons retirés du Valais, des Grisons et du Tessin. Parallèlement, l’hôtellerie citadine qui a toujours existé, s’étoffe et s’agrandit naturellement. En 1844, la première édition du fameux guide Baedeker résume la situation : « La Suisse possède incontestablement les meilleurs hôtels du monde. Des maisons comme Baur à Zurich, Les Bergues ou l’Ecu à Genève, Bellevue à Thoune, Gibbon à Lausanne, Trois Couronnes à Vevey, Trois Rois à Bâle ou le Faucon à Berne sont des établissements exemplaires dont les installations ne laissent rien à désirer. Mais on est reçu fort agréablement aussi dans des hôtels plus modestes, et l’on trouvera fort rarement des auberges tout à fait mauvaises. »

La première génération de pionniers naît entre 1800 et 1815. La plupart d’entre eux sont des paysans, originaire de l’Oberland bernois, où l’on assiste à un fourmillement d’initiatives individuelles. Beaucoup d’auberges traditionnelles, de relais de passage sont naturellement agrandis, c’est l’industrie familiale qui suit son cours. Mais ici et là apparaît l’original : Peter Ober est Alsacien d’origine, né en 1815, étudiant en médecine, précepteur à Paris. Il accompagne les enfants d’une famille anglaise à Interlaken. Il s’éprend du pays. Excellent éducateur, la famille anglaise qui l’emploie lui facilite l’achat d’une maison à Matten. Il a l’idée de la transformer en pension, puis en hôtel, l’Hôtel Ober. Le jeune médecin-précepteur-hôtelier a la passion de la botanique. Il se rend compte que la flore alpestre est très mal connue. Il organise pour ses hôtes des excursions botaniques (nous sommes en pleine époque des herbiers ; pas de jeune fille qui ne transporte avec son matériel d’aquarelliste, son herbier, cet étrange tonnelet oblong de fer blanc, généralement peint en vert), l’Hôtel Ober devient rapidement le rendez-vous des grands naturalistes européens. Plus tard, déjà conscient des dégâts que le tourisme pourra occasionner à la nature, Ober crée une société de protection, la Höhematte, destinée à préserver à perpétuité la prairie du même nom, qui est la plate-forme où tout le monde se rend pour contempler la Jungfrau. L’idée de précurseur car sans lui il y a belle lurette que cet alpage aurait été vaincu par la spéculation.

De plus en plus prospère, Ober fait construire le Kursaal d’Interlaken et, toujours grand défenseur des beautés naturelles, en fait écarter les « beautés professionnelles » qui hantaient, dit-on, les jardins et les parterres fleuris, véritables jardins botaniques. Sur ses vieux jours, Ober rédige un guide, qu’il fait éditer en trois langues, Interlaken et ses Environs, qui connaît un immense succès. Cet homme, qui n’était pas Suisse (au début), mais Alsacien, fut contemporain d’un autre pionnier, natif lui de Bönigen : Friedrich Seiler, né en 1808, qui débute dans la carrière militaire.

On sait de lui, qu’après s’être battu dans les corps-franc bernois contre Lucerne, il devint préfet d’Interlaken, industriel à Unterseen, où il dirige une parqueterie (détail non anodin, beaucoup d’hôteliers auront des intérêts dans l’industrie du bois, premier matériau de construction dans les montagnes à l’époque), puis grand responsable des chemins de fer du Bödeli et du Bunig, enfin conseiller national à Berne. C’est à la fin de sa carrière qu’il construira un des premiers palaces de Suisse : le Grand Hôtel de la Jungfrau, dépassé quelques années plus tard par le Grand Hôtel Victoria, sur le Höheweg, construit par son jeune disciple Edouard Ruchti, qui rachètera le Jungfrau.

Grand Hôtel Victoria

Grand Hôtel Victoria

Le luxe du Victoria

Le luxe du Victoria

A Thoune et à Interlaken, d’autres carrières assez semblables se dessinent. Les trois frères Knechtenhofer transforment leur campagne de famille en Hôtel Bellevue (eux aussi possèdent une parqueterie). Ils fondent la Compagnie de Navigation sur les lacs de Thoune et de Brienz et possèdent bientôt dix vapeurs.

L'Hôtel Bellevue à Interlaken

L'Hôtel Bellevue à Interlaken

Johann Strübin, à force d’économie, construit le Schweizerhof, entre l’Aar et le Höheweg, là où se dressaient un malheureux chalet et des étables. Son service d’omnibus entre débarcadère et hôtel, avec valets de pied en livrée, devient rapidement célèbre : il est le premier à imaginer de venir chercher le touriste en voiture avec du personnel aux couleurs de la maison.

Le Schweizerhof

Le Schweizerhof

Cet hôtel a célébré son centenaire en 1956. Le 3 février 1971, il a entièrement brûlé. Espérons que son livre d’or a été sauvé : on y trouve les signatures de Richard Wagner et du cardinal Pacelli, entre autres.

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14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 16:41

Comme le pays n’a d’autres ressources que le tourisme, il fallait bien commencer à un moment l’exploitation de celles-ci. En premier il y eu les visites d’ « explorateurs » Anglais qui passèrent partout comme au zoo. Les paysages les intéressaient, c’est sûr, mais la curiosité se portait aussi sur les montagnards aux mœurs curieuses, aux parlé incompréhensible.

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Le XVIIIe siècle fut donc la période où le montagnard vendait son bol de lait, un morceau de fromage à ces visiteurs inattendus.

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Le romantisme arrivait avec le XIXe siècle et quoi de mieux pour ces plus fervents personnages que les sauvages montagnes, les lacs les plus clairs comme les plus sombres et les cascades les plus impressionnantes pour frapper l’imagination des romantiques. C’était pour presque partout en Suisse la période la plus prolifique des « Bains » que l’on proposait partout dans toutes les villes. Cette première vague de tourisme était donc très propre !

Dès que l’on comprit tout l’attrait que pouvait avoir le paysage du pays, on construisit des pensions, des auberges et des hôtels pour l’étranger curieux.

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De ces vagues de « touristes », pas encore désigné ainsi, donna à certains des idées, ils furent les vrais pionniers de l’hôtellerie en Suisse. Ils se démarquèrent par leur audace, leur persévérance et parfois par leur génie.

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En voici quelques-uns qui laissèrent leurs noms, non seulement en Suisse, mais aussi dans le monde.

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Les histoires racontant leur parcours sont tirées d’un livre : PIONNIERS SUISSES DE L’HOTELLERIE, Louis Gaulis, René Creux, Editions de Fontainemore et Office National Suisse du Tourisme, 1975.

La seconde vague de pionniers naît entre 1820 et 1840. Ils passeront de la bougie à la lampe à pétrole et plus tard du pétrole à l’électricité. Ils verront les chemins de fer, les funiculaires remplacer les berlines et les chaises à porteur qui servaient à monter les dames sur les sommets. Bref, ils vivront le majestueux et sacro-saint Progrès, dont personne ne doute, qui sera la grande fièvre des quarante dernières années du siècle. L’ère du cheval-vapeur chasse celle du cheval, et tous les arts sont bouleversés. L’architecture prend des proportions inconnues. Plus personne ne sait à quel style se vouer. Ce mélange d’imitations et d’innovations finira par sécréter ce que l’on nomme le style fin-de-siècle, qui dit tout sans rien décrire, et que l’on commence seulement d’étudier, et même, ici et là, de classer à l’inventaire du patrimoine, pour le témoignage historique, culturel et inventif qu’il représente avec le recul.

C’est frappant de voir, en consultant les archives, à quel point les hôteliers de cette période se passionnent pour les inventions nouvelles. Maximilien de Pfyffer d’Altishofen (1834-1890) de la grande famille des Pfyffer, est le type même du pionnier hôtelier qui a le sens de la construction. Il faut dire qu’il est armé pour cela. Il est l’un des tout premiers diplômés de la toute nouvelle Ecole polytechnique de Zurich. Passionné d’hôtellerie, c’est lui qui fait les plans de l’Hôtel National, en bordure de la rade, à Lucerne. C’est une sorte de grand palais dans le goût italien. Directeur de ce nouveau palace, il mène tout de front : fêtes brillantes pour une clientèle presque uniquement aristocratique – organisées avec son ami César Ritz, l’illustre Valaisan, et son maître queux, le Français Escoffier, fameux dans l’Europe entière – construction des fortifications militaires du Gothard. Chef d’état-major, auteur du plan de mobilisation en quarante-huit heures, spécialiste en place forte, il est consulté par le duc d’Aumale sur celle de Belfort, ce qui ne l’empêche pas de fonder deux autres hôtels à Rome : le Grand Hôtel et l’Excelsior dont son fils aîné s’occupera après sa mort. Son autre fils dirigera pendant soixante-quatre ans le National, désormais célèbre.

Grand Hôtel National Lucerne

Grand Hôtel National Lucerne

Grand Hôtel, Rome

Grand Hôtel, Rome

Hôtel Excelsior Rome

Hôtel Excelsior Rome

Les hôteliers inventeurs développent leur génie sur trois fronts : les moyens de transports sur route, en montagne et par les lacs, l’architecture hôtelière, les innovations intérieures pour l’amélioration du confort, qui reste à inventer presque en entier.

 

Le premier de la dynastie des Pfyffer.

[On est là dans les grands hôtels, que l’on nomme Palace, les « paquebots » terrestres, qui sont encore pour la plupart présents.]

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:38

 

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Ecoles d’horlogerie


Les écoles d’horlogerie ont sensiblement contribué à forger la réputation hors pair de l’horlogerie helvétique. On y perpétue tradition et expérience, sans négliger pour autant les technologies de pointe et les innovations.


Conserver les savoirs

 

Les premières écoles d’horlogerie furent créées au XIXème siècle pour répondre à une demande des fabricants. L’organisation du travail dans ce secteur était caractérisée par une importante division des tâches et l’on craignait de perdre, au fil des années, la vue d’ensemble de cette profession complexe. La première école d’horlogerie a ouvert ses portes à Genève en 1824. Dans les décennies qui suivirent, d’autres instituts spécialisés ont vu le jour dans les cantons de Neuchâtel et Berne. Les apprentis y suivaient généralement une formation de trois ans, combinant pratique et théorie. Toutefois, seule une minorité de ces élèves poursuivaient cette formation jusqu’à son terme. Considérés comme trop théoriques, les cours ne reçurent pas le soutien nécessaire de la part des fabricants.


Le modèle américain

 

C’est à l’ingénieur Jacques David, directeur technique de Longines à Saint-Imier, que l’on doit le renouveau des écoles d’horlogerie en Suisse. De retour de l’exposition universelle de Philadelphie, il décida d’adopter le modèle américain. David proposa d’installer des machines dans les ateliers d’apprentissage et d’y enseigner la mécanique. Une nécessité, à ses yeux, pour rester à la page dans un secteur touché par une industrialisation en progrès constant et pour faire face à la concurrence internationale. Dans un premier temps, ses idées novatrices ne furent pas très bien accueillies par les écoles d’horlogerie, fidèles à la tradition et aux méthodes artisanales. Mais cet ingénieur clairvoyant appliqua son projet au sein de son entreprise avec tant de succès, que le modèle de Saint-Imier fut finalement adopté par les autres écoles d’horlogerie.


La formation de nos jours

 

Ce type de formation mixte, alternant la pratique au sein d’une entreprise et la théorie auprès d’une école d’horlogerie, est toujours d’actualité. Il existe aujourd’hui en Suisse trois filières de formation. Les écoles d’horlogerie, que l’on trouve au nombre de six dans l’arc jurassien: à Bienne, Genève, Le Locle, Le Sentier, Porrentruy et Granges. La formation vise à l’obtention d’un certificat fédéral de capacités. Certaines entreprises disposent en outre de leur centre de formation interne. Et finalement, il est possible de suivre des formations pour adultes ou des formations organisées par la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse.


 

Ecole-technique-de-la-vallee-de-joux.jpg

Ecole Technique de la Vallée de Joux

 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:30

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Célébrités: le coucou


Pour mettre un terme aux idées reçues

 

Contrairement à la légende, l’horloge à coucou n’est pas une invention suisse. Elle a été inventée en 1738 dans la région de la Forêt Noire, dans le sud de l’Allemagne, où se trouve encore aujourd’hui le plus important centre de production de coucous.

 

Quoi qu’il en soit, depuis que les touristes s’attendent à trouver des horloges à coucou en Suisse, il est également possible d’en acheter sur sol helvétique.

 

Il en était probablement déjà ainsi au XIXème siècle, lorsque l’écrivain américain Mark Twain a découvert l’horloge à coucou à Lucerne avant de l’intégrer dans son roman «A Tramp Abroad» («Ascensions en télescope», paru en 1880) :

 

Texte original anglais:

 

«For years my pet aversion had been the cuckoo clock; now here I was, at last, right in the creature`s home; so wherever I went that distressing "HOO hoo! HOO hoo! HOO hoo!" was always in my ears... Some sounds are hatefuler than others, but no sound is quite so inane, and silly, and aggravating as the "HOO hoo" of a cuckoo clock, I think. I bought one, and am carrying it home to a certain person; for I have always said that if the opportunity ever happened, I would do that man an ill turn. What I meant, was, that I would break one of his legs, or something of that sort; but in Lucerne I instantly saw that I could impair his mind. That would be more lasting, and more satisfactory every way. So I bought the cuckoo clock; and if I ever get home with it, he is "my meat," as they say in the mines.»

 

 

coucou

Les clichés ont parfois la dent dure ... Bien qu’il ne s’agisse pas d’un produit suisse, on vend des horloges à coucou à Interlaken. © swissworld.org

 

 

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 18:20

 

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Célébrités: l'horloge la plus exacte


L'horloge la plus précise jamais développée en Suisse a pour nom FOCS-1. Elle a été mise au point en 2004 par les physiciens de l'Observatoire cantonal de Neuchâtel pour le compte du laboratoire de l'Office fédéral de métrologie METAS à Berne. Elle est si précise que deux de ces horloges mises en marche simultanément n'afficheraient pas plus d'une seconde de différence après 30 millions d'années.

 

Cet instrument est l'une des cinq horloges atomiques exploitées par le laboratoire, qui coopère par ailleurs avec 45 institutions similaires dans le monde entier. Mis ensemble, ces laboratoires possèdent quelque 250 horloges atomiques dont on se sert pour déterminer le temps universel coordonné (UTC). Il s'agit de la référence universelle à partir de laquelle le temps de tous les fuseaux horaires est calculé.

 

Alors qu'une montre mécanique se base sur l'oscillation d'un pendule pour diviser le temps en segments de durée égale, l'horloge atomique utilise quant à elle l'oscillation des atomes de césium lorsqu'ils sont mis en présence d'un champ électrique. La fréquence de l'oscillation du césium est si régulière qu'elle confère à l'horloge une précision quasiment absolue.

 

La première horloge atomique a été mise au point en 1949 aux Etats-Unis. Depuis lors, la précision de ces instruments s'est considérablement améliorée. Etant donnée la très grande vitesse de déplacement des atomes, il était difficile de déterminer très exactement leur fréquence propre.

 

La nouvelle génération d'horloges atomiques, dont fait partie la FOCS-1, fait recours à un procédé qui refroidit les atomes de césium jusqu'à une température proche du zéro absolu. Cela a pour effet de ralentir leur vitesse de 200 à 6 mètres par seconde. Ce sont ces atomes «lents» qui sont ensuite mis en présence d'un champ électrique qui les fait osciller.

 

Une telle précision infinitésimale semble a priori superflue pour établir l'heure de référence universelle. Pourtant, il y a bien d'autres domaines dans lesquelles les horloges atomiques se révèlent de précieux instruments. Par exemple le système de positionnement par satellite (GPS) dépend des horloges atomiques pour pouvoir transmettre des informations fiables. De même, les radiotélescopes autour du monde font appel aux horloges atomiques pour se synchroniser entre eux lorsqu'ils observent le même point du ciel. Ils deviennent ainsi comparables à un gigantesque télescope dont le diamètre serait celui de la Terre.

  horloge atomique

 

L'horloge atomique FOCS-1, l'une des plus exactes au monde. © METAS

 

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 17:37

 

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Célébrités: la première - et unique - montre sur la lune


Depuis 1969, la marque suisse Omega peut s'enorgueillir d'avoir produit avec son fameux chronographe «Speedmaster» la seule et unique montre à avoir séjourné sur la lune. Ce modèle avait été officiellement agréé par la NASA quatre ans auparavant pour équiper tous les astronautes dans leurs expéditions spatiales. Il allait donc de soi que le co-pilote d’Apollo 11, Buzz Aldrin, la portait au poignet lors de sa promenade lunaire.

 

Avant de porter son choix sur la Speedmaster, la NASA a fait passer aux différents modèles en concurrence un test rigoureux. Les montres ont été notamment soumises à de brusques changement de température, passant sans transition de 93 à moins 18 degrés, confrontées à des vibrations, à la surcompression puis décompression ou à un bain d'oxygène pur. Au final, seule la Speedmaster s'en est bien tirée.


Caractéristiques de la Speedmaster

 

La Speedmaster est particulièrement bien équipée pour faire face aux conditions exceptionnelles rencontrées dans l'espace comme les variations de la pression ou de la gravité. Le verre de son cadran est fixé par un anneau hermétique capable de résister à cinq fois la pression habituelle de l'espace. Il garantit ainsi une pression constante à l'intérieur du boîtier, indispensable au fonctionnement correct du mouvement. Si la pression était trop faible par exemple, cela aurait pour conséquence d'accélérer le mouvement du balancier et la montre aurait donc tendance à avancer.

 

Le verre est à la fois très épais et suffisamment élastique pour supporter les grandes variations de température auxquelles il est confronté au cours d'un vol spatial.


Speedmaster, la montre des instants forts

 

La Speedmaster a été de la partie dans 118 missions spatiales, deux expéditions polaires et d’innombrables autres aventures. Les fameuses 14 secondes jusqu’à l’entrée d’Apollo 13 dans l’atmosphère en 1970 ont été mesurées sur la Speedmaster. Cinq ans plus tard, en pleine Guerre froide, la Speedmaster a synchronisé la rencontre spatiale entre l’est et l’ouest : l’arrimage d’Apollo et de Soyouz.

 

En 2009 la Speedmaster fête son cinquantième anniversaire, et son succès ne s’arrêtera pas là.

 

En 2011 cette montre d’exception participera à l’expédition «Solar Impulse» qui consistera à faire le tour de la terre à bord d’un avion propulsé jour et nuit par la seule énergie solaire. Le vol inaugural est prévu en 2009.


L’avenir de la Speedmaster

 

Omega ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. En effet, l’entreprise horlogère travaille actuellement à la conception d’une Speedmaster capable d’accompagner l’homme qui ira sur Mars lors de la mission prévue en 2030. Les conditions environnementales de la planète rouge diffèrent sensiblement de celles de la terre ou de la lune, puisque les températures varient de 27 à moins 133 degrés Celsius.


Qu’est-il advenu de la première montre sur la lune?

 

Malheureusement elle a disparu au début des années 70 sans laisser aucune trace. Elle refait brusquement parler d'elle en 2001, lorsqu'un revendeur californien à la retraite déclare l'avoir achetée à un homme qui l'aurait trouvée par hasard sur une plage de Santa Barbara. Dans l'excitation générale, de nombreux prétendants se manifestent. Pourtant, l'authenticité de la montre ne pourra pas être prouvée, d'autant plus que la NASA et Aldrin affirment haut et fort qu'il ne s'agit pas de la fameuse montre lunaire.

 

Bien que la montre de Neil Armstrong fût de la partie lors de la mission lunaire, il ne la portait pas lorsqu'il effectua sa sortie. Le chronomètre de bord du module lunaire étant tombé en panne, les astronautes décidèrent de laisser la montre d'Armstrong à l'intérieur du module au cas où le chronomètre ne pourrait pas être remis en marche.

 

 

Speedmaster Omega

 

 

L'Omega Speedmaster Professional, modèle contemporain de la «montre de la Lune». © Omega

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:57

 

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Célébrités: l'horloge des chemins de fer fédéraux


S'il y a une célébrité parmi les horloges suisses, c'est bien celle qui orne toutes les gares des Chemins de fer fédéraux (CFF). Créée en 1940 par l'ingénieur et designer Hans Hilfiker (1901-1993), alors employé des CFF, l'horloge avait été conçue comme un élément à part entière de l'image nationale de l'entreprise. Aujourd'hui, elle est devenue un classique du design industriel et une véritable icône de la ponctualité suisse.

 

C'est avant tout par son esthétisme on ne peut plus simple, que l'horloge a séduit. Aucune figure sur le cadran: les minutes sont représentées par des traits noirs sur fond blanc. Les épaisses aiguilles des heures et des secondes sont également noires. Seule la trotteuse (aiguille des secondes), en forme de palette de gare avec son extrémité arrondie, se démarque par sa couleur rouge. Ainsi elle peut être distinguée de loin par les voyageurs.

 

Autre particularité bien connue des Suisses: la trotteuse tourne en continu, sans saccade d'une seconde à l'autre, et s'arrête pendant exactement 1,5 seconde sur le point culminant du cadran avant de passer à la minute suivante.

 

Aujourd'hui la fameuse horloge se décline en plusieurs modèles et dans toutes les tailles. Pour la plus grande joie de ses admirateurs, elle est même disponible sous forme de montre bracelet. Depuis 1986, l’entreprise Mondaine a repris le fameux design pour créer une collection inspirée de l’horloge des CFF. D’ailleurs la montre bracelet de cette collection fait désormais partie des dix plus grands classiques du design suisse, et est exposée entre autres au London Design Museum et au MoMa Museum of Modern Art à New York.

 

La montre des CFF n'est pas la seule contribution de Hans Hilfiker au monde moderne. On lui doit également d'avoir développé le concept de cuisine agencée, et c'est lui qui a imposé la dimension standard des composants de cuisine en Suisse. (55/60/90 cm)

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En Suisse, toutes les horloges de gares ressemblent à celle-ci. © swissworld.org

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:06

 

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Célébrités: le carillon de La Chaux-de-Fonds


Sis dans les jardins du Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds, ce carillon est un instrument à la fois sonore et mobile. Tous les quarts d'heure, la sonnerie des 24 cloches qui le composent est accompagnée de jeux de couleurs et de lumière.

 

Plus qu’une œuvre d’art, le carillon est également une horloge réglée automatiquement par signal radio, ce qui lui permet de maintenir une précision de l'ordre du centième de seconde.

 

L'animation de l'horloge est également contrôlée par voie électronique. Toutes les 15 minutes, de petits marteaux viennent frapper chacune des cloches, jouant une mélodie qui change au fil des saisons. En même temps, douze lamelles de métal colorées se mettent en mouvement au rythme de la mélodie. La nuit quatre projecteurs assurent également un jeu de lumière sur les lamelles.

 

 

Carillon la chaux-de-fonds

 

Le carillon dans le jardin du Musée international d'horlogerie de La-Chaux-de-Fonds. © International Watchmaking Museum

 

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:09

 

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Célébrités: les montres de Genève

 

Genève est le berceau de l'horlogerie suisse, et bien que les usines de fabrication aient déserté la ville, il suffit de se promener dans ses rues pour voir à quel point les montres sont encore omniprésentes.

 

Les boutiques de la Rue du Rhône présentent une palette impressionnante de garde-temps tous plus luxueux les uns que les autres. Un peu à l'écart de la frénésie urbaine, au milieu du Jardin Anglais qui longe le Quai du Général-Guisan, on trouve l'horloge fleurie, plantée ici en 1955. Elle est constituée de huit cercles dont les couleurs varient évidemment selon les saisons puisqu'ils sont plantés de 6500 fleurs naturelles. L'aguille des secondes de l'horloge est la plus longue au monde, avec 2,5 mètres.

 

Une horloge florale similaire a été offerte par la ville de Genève à sa consœur St-Pétersbourg à l'occasion des 300 ans de cette dernière en 2003.

 

Autre horloge de tous les records: celle qui se trouve à l'intérieur de l'Hôtel Cornavin, sur le Boulevard James-Fazy. Il s'agit du plus long pendule d'horloge du monde avec très exactement 30 mètres et 2 centimètres. Il s'allonge du rez-de-chaussée de l'hôtel jusqu'au 9ème étage.

 

L'horloge nichée au passage Malbuisson et conçue par Edouard Wirth vaut également le détour. A chaque heure tapante, son carillon de 16 cloches égrène une mélodie qui s'inspire d'un chant de l'Escalade, la fête populaire genevoise qui commémore l'attaque des Savoyards sur la ville en 1602. L'horloge a été construite en 1962.

 

Depuis 1997, le Quai Wilson possède également son joyau à proximité de la Perle du Lac : une horloge monumentale solaire et laser. Cette réalisation d’inox et de verre feuilleté a un diamètre de 6,40 mètres et laisse transparaître 198 étoiles qui scintillent sur une carte céleste dès que le soleil illumine les faisceaux de fibre optique.

  Horloge fleurie de Genève

 

L'horloge fleurie de Genève © swissworld.org

 

 

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 16:53

 

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À droite, le carrousel de la Zytglogge à Berne © swissworld.org

 

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Célébrités: la Tour de l'horloge à Berne

 

L'une des plus célèbres attractions touristiques de Berne est sa Tour de l'Horloge, ou «Zytglogge» en dialecte local. La tour elle-même faisait partie des anciens remparts de la ville médiévale au XIIIème siècle. Quant à l'horloge, elle est plus récente mais constitue néanmoins l'une des plus anciennes du pays. Son mouvement date de 1530.

 

L'horloge est fameuse pour son carrousel de figurines qui s'animent à toutes les heures. Il comprend le coq doré qui chante trois fois, le roi qui retourne son sablier, des oursons habillés aux couleurs de la Ville qui défilent devant ce dernier, un bouffon assis au-dessus du roi ainsi que la figure chevaleresque de Hans von Thann, juchée au sommet de l'horloge et frappant la cloche.

 

Pour ceux qui savent la déchiffrer, l'horloge astronomique de la façade principale indique non seulement l'heure mais également le jour de la semaine, le quantième du mois et le mois lui-même, le zodiaque et les phases de la lune.

 

D'après la légende, c'est à cette vénérable horloge que l'on doit une véritable révolution dans la conception que nous avons du temps. En effet, Albert Einstein, qui vécut dans la vieille ville de Berne, aurait eu l'idée de sa théorie de la relativité en observant la circulation automobile autour de l'horloge et en se demandant ce qu'il adviendrait des véhicules s'ils se déplaçaient à la vitesse de la lumière...

 

Durant l'été, il est possible d'observer le mécanisme interne de l'horloge en se joignant à l'une des visites guidées organisées par l'office de tourisme de Berne.

 

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