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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 17:04

 

Articles tiré du Département fédéral des affaires étrangères

Présence Suisse

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Exportation

 

 

Hormis le savoir-faire incontesté dans le domaine de la fabrication, les horlogers suisses ont de tout temps fait preuve d’un bon flair commercial, qui leur a permis de vendre leurs produits bien au-delà des frontières. Les exportations ont toujours représenté un élément fondamental de ce secteur économique. On en veut pour preuve qu’en 1790 déjà, la seule région genevoise exportait plus de 60‘000 montres et qu’aujourd’hui environ 95% de la production nationale de produits horlogers traverse les frontières. Sur le plan suisse, l’exportation de montres occupe la troisième place juste après les secteurs de la mécanique et de la chimie.


Premiers marchés étrangers

 

Depuis toujours le succès sur les marchés étrangers est dû à la capacité d’adapter les produits à la demande, ainsi qu’à une importante diversification géographique des exportations. A partir du XVIIème siècle, l'Asie devint un important débouché pour les montres et horloges suisses. L'un des premiers marchés à s'établir fut celui de Constantinople, où Isaac Rousseau, le père du célèbre philosophe, travailla comme horloger officiel du Sultan. Vers le milieu du XVIIème siècle, l’engouement pour les montres helvétiques gagna les milieux aristocrates de la dynastie Qing en Chine. La production des montres était adaptée pour répondre aux goûts et besoins de la clientèle locale. Par exemple, les montres avec automates étaient particulièrement appréciées en Chine et en Turquie. Au XIXème siècle, des montres «Rajah» ont été spécialement produites pour le marché indien: elles étaient décorées du portrait de leur propriétaire en émail, que les horlogers genevois réalisaient minutieusement sur la base de photographies qu'on leur avait fait parvenir au préalable.


Qualité

 

Incontestablement, la production horlogère helvétique occupe la place de leader sur le plan international depuis des siècles. Vers 1870, les trois quarts du volume et les deux tiers de la valeur de la production mondiale étaient d’origine suisse. Dans la seconde moitié des années 70, l’horlogerie suisse doit faire face à une crise majeure, faute de s’être adaptée aux changements occasionnés par la révolution électronique. Mais le secteur a su se relever et retrouver sa place dans les années 90, grâce surtout aux innovations du groupe Swatch. Ainsi, à la fin du XXème siècle, la Suisse fait à nouveau partie des principaux exportateurs sur le plan mondial (environ la moitié de la valeur totale des exportations provient de Suisse). Toutefois, si l’on considère le volume, la situation actuelle n’est pas comparable à celle d’il y a cent ans. En fait, le volume des exportations helvétiques représente moins de 10% de la production mondiale (la Suisse produit environ 33 millions de montres sur un total de 500 millions). Cela s’explique du fait qu’au XXème siècle, la Suisse se soit spécialisée dans la fabrication de montres de luxe, avec des prix sensiblement plus élevés par rapport aux autres producteurs (en particulier les Chinois, à qui l’on doit plus de 80% de la production mondiale).


Principaux clients

 

Le troisième millénaire a commencé sous le signe d’une importante croissance pour l’industrie horlogère suisse. L’exportation représente toujours et encore la majeure partie de sa production (environ 95%). Parmi ses principaux clients, on trouve Hong Kong, suivi des Etats-Unis, du Japon, de la France et de l’Italie. En 2008, les ventes à l’étranger ont atteint les 17 milliards de francs (contre 10,2 milliards en 2000 et 4,3 milliards en 1986). Concernant le futur proche toutefois, on prévoit un ralentissement inévitable en raison de la crise économique mondiale.

 

timbre de la Poste 2005

Timbre émis par la Poste en 2005 pour célébrer l'industrie horlogère© swisspost

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 22:46

 

 

Articles tiré du Département fédéral des affaires étrangères

Présence Suisse

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Du XIXe siècle à nos jours

 

L'horlogerie suisse ne cessa de croître au cours du XIXème siècle. Au milieu du siècle, elle surpassa l'industrie britannique en termes de production et de ventes et se plaça ainsi au rang de premier producteur mondial.

 

Pourtant, cette position n'a été qu'éphémère. Les premiers rivaux sérieux sur la scène de l'horlogerie sont apparus vers le milieu du XIXème siècle, lorsque les industriels américains se mirent à produire des composants de montres si précis qu'ils étaient interchangeables pour les différents modèles. L'impact en Suisse a été dramatique. Les exportations horlogères vers les Etats-Unis chutèrent de 75% en l'espace de 10 ans. Ce fut le coup le plus terrible que l'horlogerie suisse eut à encaisser depuis ses débuts. Forcées à réagir, les entreprises se lancèrent à leur tour dans la fabrication des pièces sur machines à haute précision

Innovations

 

Au début du XXème siècle, plusieurs innovations redonnèrent du souffle à la branche, parmi lesquelles le chronographe ou le calendrier. La première montre étanche fut mise au point par Rolex dans les années vingt, et la première montre bracelet automatique fabriquée à Granges dans le canton de Soleure en 1926. Des innovations marquantes dans le domaine de la mécanique et de la production ont permis à l’industrie horlogère suisse de se reprendre. Pendant les décennies qui suivirent, les horlogers suisses furent de nouveau leaders sur le marché mondial.


La crise horlogère

 

La Suisse a cru au début qu'elle pourrait se passer de la montre à quartz, qui pourtant fut la révolution majeure de l'industrie horlogère au XXème siècle. Malgré le fait que la première montre à quartz ait été développée en Suisse par le Centre électronique horloger (CEH) de Neuchâtel, les entreprises suisses n'ont pas su déceler immédiatement le potentiel de cette nouvelle technologie. Tandis qu'Américains et Japonais se sont lancés corps et âme dans le sillon de l'électronique, les Suisses n'ont pas jugé bon de détourner leurs efforts de recherche et leurs investissements de la montre mécanique traditionnelle. Cette erreur de jugement a bien failli faire disparaître complètement l'industrie horlogère du sol suisse. Au milieu des années 70, le marché de la montre traditionnelle est moribond et la Suisse ne joue plus qu'un rôle de figurant en matière d'horlogerie


Swatch et la reprise

 

Pourtant, la réaction des horlogers suisses fut aussi courageuse qu'inattendue. Sur les conseils d'un consultant en affaires visionnaire, la Suisse effectue sa propre révolution horlogère: sortir la montre de son carcan traditionnel et en faire un accessoire de mode. Cette révolution aura même un nom: Swatch. La montre à quartz qui associe la qualité à un prix modeste a été présentée au public en 1983 et copiée des milliers de fois depuis. Aujourd’hui il ne fait aucun doute que la Swatch a sauvé l’horlogerie suisse en lui conférant un nouvel essor. 30 ans après la crise, on peut parler d’une véritable réussite de la révolution horlogère. L’industrie horlogère fait à nouveau partie des secteurs économiques les plus florissants de Suisse.

 

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 18:20

 

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Présence Suisse

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Fabrication

 

Les montres sont de véritables prouesses techniques. Leur fabrication requiert toute une série d’opérations complexes nécessitant une grande habileté. A l’origine, les artisans horlogers s’occupaient de toutes les étapes de la confection. C’est à partir du XVIIème siècle que l’on commença à diviser les tâches. Cette nouvelle organisation du travail, basée sur un système complexe d’opérations distinctes (dites aussi «parties brisées»), permit d’accélérer la production et de répondre à une demande croissante. De nombreux artisans se spécialisèrent alors dans la réalisation d’une pièce de montre. Une bonne partie des travaux était effectuée à domicile, par des artisans pratiquant cette activité à temps partiel. Dans l’arc jurassien et surtout dans la région des Montagnes neuchâteloises, des familles entières de paysans se spécialisèrent dans la confection de certaines pièces d’horlogerie. Cette activité était en effet toute indiquée pour occuper la longue période hivernale. Les pièces étaient ensuite assemblées dans un atelier, qui se chargeait également des réglages finaux.


Industrialisation

 

Vers la fin du XIXème siècle, la Suisse prit la voie de l’industrialisation. Ce sont avant tout les progrès réalisés dans les domaines de la mécanique et de la standardisation qui rendirent ce changement possible. Ce ne sont pas seulement les méthodes de travail, mais aussi l’ensemble de la profession horlogère, qui dut s’adapter à la mécanisation des processus et aux systèmes de production à grande échelle.

 

Dès le XXème siècle, les innovations technologiques ont également apporté leur lot de changements. La montre électronique à quartz a révolutionné le métier et constitue aujourd’hui 90% de la production horlogère helvétique. La production de montres mécaniques, qui représente les 10% restants, n’est pourtant pas négligeable, car elle constitue à elle seule la moitié du chiffre d’affaire. Le principe de la division du travail s’est maintenu et d’autres spécialisations sont venues étoffer la profession, reconnues au niveau national par des formations spécifiques.


Petit lexique de l’horlogerie

 

L’entreprise qui produit les pièces, les assemble, puis commercialise le produit fini sous son propre nom, est appelée «établisseur». Le «termineur» désigne l’atelier où le fabricant assemble les pièces d’une montre pour une entreprise qui lui livre les éléments et se charge finalement de la vente du produit. A la base de l’organisation de l’industrie horlogère moderne se trouvent les producteurs d’«ébauches». Ces derniers fabriquent les quelque 60 rouages qui composent le cœur de la montre et lui impriment son mouvement.

 

travail-de-micromecanique-chez-Girard-Perregaux--La-Chaud-.jpg
Travail de micromécanique chez Girard-Perregaux, La Chaux-de-Fonds, 1999. Les ouvriers sont capables de travailler à l'échelle du micron (un millième de millimètre).© CP de l'industrie horlogère suisse

 

 

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 18:38

  swissmade

Qualité suisse avant tout

Comme pour d'autres produits emblématiques tels que le chocolat, la Suisse veille jalousement à protéger le label «swiss made» apposé à ses montres. Il s’agit avant tout de protéger une qualité technique des plus élevées ainsi qu’une esthétique unique. «Swiss made» désigne bien plus que le pays d’origine d’une montre. Le label véhicule également une réputation à laquelle la clientèle souhaite se fier.

 

Plusieurs lois et conventions internationales établies par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle et l’OMC ont été signées pour permettre à la Suisse de lutter contre la piraterie et la contrefaçon.  

«Swiss made»

Afin de pouvoir user légitimement de la dénomination «swiss made», une montre doit satisfaire à certaines conditions minimales. Bien qu'ils soient autorisés dans certains cas, les composants fabriqués à l'étranger ne doivent pas constituer plus de 50% de la valeur totale de toutes les pièces à l'intérieur d'une montre. En outre, l'assemblage du mouvement ainsi que le contrôle final des montres doivent impérativement être réalisés en Suisse.

 

Enfin, les indications de provenance, très prisées des contrefacteurs, sont aussi protégées: l'indication «Genève» est réservée exclusivement aux montres dont l'une des opérations majeures de fabrication a été réalisée dans le canton de Genève.

 

L'un des plus prestigieux labels est le «poinçon de Genève» institué en 1886 par une loi cantonale. Cette distinction délivrée par un «bureau de contrôle facultatif des montres» intégré au «Laboratoire d'horlogerie et de microtechnique de Genève» est octroyée aux mouvements répondant à 12 critères très précis quant à leur qualité et à leur finition.

Montres suisses fabriquées à l’étranger?

Une montre fabriquée à l'étranger mais qui contient des composants suisses est autorisée à le mentionner, mais elle ne peut revendiquer le label «swiss made». Là aussi, la Fédération de l’industrie horlogère suisse veille attentivement aux montres mises sur le marché.

 

Contrefaçons : TIC-TAC TOC

 

Selon une estimation de la Fondation de la Haute Horlogerie (HH), environ 40 millions de contrefaçons de montres suisses sont commercialisées chaque année. Il va de soi que l’industrie horlogère suisse et la réputation des produits de qualité en font les frais. En 2009, la Fondation de la Haute Horlogerie et la Fédération de l’industrie horlogère suisse se sont associées pour lancer une campagne anti-contrefaçon mondiale : «Fake Watches are for Fake People».


Foires et salons

 

Deux foires internationales de première importance se tiennent chaque printemps en Suisse, donnant l'occasion aux horlogers de démontrer tout leur savoir-faire.

 

«BASELWORLD», le Salon mondial de l'horlogerie et de la bijouterie se tient à Bâle, où plus de 100’000 visiteurs du monde entier se retrouvent pour admirer ce qui se fait de mieux en matière d'horlogerie et de bijouterie. Parmi les 2'000 exposants, les marques suisses tiennent évidemment la vedette et présentent les dernières tendances.

 

Genève abrite une foire plus confidentielle, réservée aux seuls professionnels: le Salon international de la haute horlogerie (SIHH). Malgré un nombre de visiteurs nettement plus restreint, l'exposition est considérée comme l'événement le plus important de la ville, juste après le Salon de l'automobile. Pour les visiteurs qui ont la chance d'y pénétrer, c'est l'occasion d'admirer les dernières innovations en horlogerie, les collections de luxe des grandes marques ainsi que quelques pièces uniques de valeur inestimable.


 

 

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Présence Suisse

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 17:00

 

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Composants

 

Une montre mécanique simple se compose en moyenne d'environ 130 pièces. Certains mouvements plus complexes rassemblent plusieurs centaines de composants. Le modèle Calibre 89, de Patek Philippe contient 1728 pièces et constitue ainsi la montre la plus compliquée au monde.

 

Voici les principaux composants du mouvement d'une montre mécanique simple:

 

    le ressort de barillet qui est la source de la force mécanique

    le balancier qui oscille et divise ainsi le temps en portions égales

    l'échappement qui transforme la force du ressort en impulsions

    le rouage qui transmet la force mécanique

    la tige de remontoir (pour le remontage manuel) ou le rotor (pour le remontage automatique).

 

Complications

Les montres plus sophistiquées ne se contentent pas d'indiquer l'heure. Parmi les fonctions supplémentaires communément proposées, on peut citer l'indication de la date ou du jour de la semaine, le chronographe ou la sonnerie. On appelle les montres munies de ces extras des «complications». Et pour les mécanismes encore plus complexes indiquant par exemple des données astronomiques ou les phases de la lune, on parle de «grandes complications».

 

La montre Calibre 89 de Patek Philippe inclut 33 complications parmi lesquelles l'indication des phases de la lune, de la date de Pâques, des lever et coucher de soleil ainsi qu'un calendrier du temps sidéral. Cette montre a été conçue à l'occasion des 150 ans de la maison Patek Philippe en 1989. Il n'en existe que quatre exemplaires. L'un d'eux a été adjugé pour 6,6 millions de francs suisses (4,3 millions d'euros) lors d'une vente aux enchères à Genève en 2004.

La montre bracelet la plus complexe et sans doute la plus chère jamais fabriquée en série (limitée à 30 exemplaires) est la Blancpain 1735. Comprenant 740 pièces, chacune de ces montres a été réalisée, finie et décorée à la main. Certains composants ne sont pas plus épais qu’un cheveu, et la complexité des pièces est telle que seuls de rares d’horlogers sont capables de les réaliser. La fabrication d’un tel chef d’œuvre nécessite une année de travail.

Il a toujours régné entre les horlogers une compétition féroce pour mettre au point la complication la plus sophistiquée. L'une des plus célèbres montres jamais fabriquées, la «Marie-Antoinette», fut commandée à l'horloger Abraham-Louis Breguet par la reine de France en 1783. Elle devait intégrer tous les perfectionnements imaginables pour l'époque. Hélas, sa réalisation dura un peu plus longtemps que prévu et elle ne fut achevée qu'en 1827... soit 34 après la mort de la reine sur l'échafaud.

 

Devenue possession d'une fondation israélienne, la «Marie-Antoinette» a été volée de la collection de Sir David Salomon au Meyer Memorial Institute de Jérusalem en 1983, et n'a pas été retrouvée depuis lors.

 

Nicolas Hayek, devenu propriétaire de la marque Breguet, a décidé de rééditer la «Marie-Antoinette». Dix horlogers ont travaillé pendant près de trois ans à la reproduction fidèle de cette pièce sur la base de photographies. Le fruit de leurs efforts a été présenté au salon Baselworld 2008.

 

Montre-Blancpain-1735-mouvement-le-plus-complexe-jamais-fab.jpg

Montre Blancpain 1735: le mouvement automatique le plus complexe jamais fabriqué en série © Blancpain

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:51

 

Principes


Techniques anciennes

 

Jusqu'au XIIIème siècle, les seuls instruments dont disposait l'homme pour mesurer le temps, mis à part l'observation directe du soleil ou du firmament, fonctionnaient sur la base d'une substance liquide (sable, huile ou eau) dont l'écoulement était mis en relation avec l'écoulement du temps. Ainsi dans l'horloge à eau ou clepsydre, l'eau s'écoulait lentement dans un récipient sur lequel on pouvait déterminer l'heure en fonction du niveau qu'elle y avait atteint. Malgré un très haut degré de sophistication, ces garde-temps souffraient d'un défaut chronique de précision.

Un grand progrès est intervenu lorsqu'on a réalisé que le temps pouvait être divisé en minuscules intervalles mesurables au lieu d'être considéré comme un flux. C'est le grand principe qui est à l'origine de la montre. Les premières montres mécaniques ont fait leur apparition en Italie vers 1300, mais il a fallu encore 300 ans pour qu'elles surpassent la précision des anciens instruments.

L'oscillation

Toutes les montres modernes - du garde-temps mécanique jusqu'à l'horloge atomique - sont basées sur le principe de l'oscillation. L'oscillateur est une pièce qui effectue un mouvement répétitif et régulier de va-et-vient entre deux positions extrêmes. Parce qu'elle est toujours régulière, l'oscillation permet de diviser le temps en segments égaux, qui peuvent être additionnés et servent donc de mesure de base à l'écoulement du temps.

L'exemple le plus simple est le balancier d'une pendule, qui est conçu par l'horloger de telle manière que son balancement corresponde à une durée précise et connue (en général la plupart de pendules effectuent leur balancement une fois par seconde).

Les montres mécaniques

Le gros inconvénient de la pendule est qu'elle ne peut pas être transportée et que son balancement est soumis à la force de gravité.

Dans une montre mécanique au contraire, la force motrice initiale est produite par un ressort qu'on enroule sur lui-même en remontant la montre. En se déroulant, le ressort transmet sa force au balancier. Grâce à un mécanisme appelé "échappement", la force continue du ressort est transformée en mouvement à impulsions régulières qui produisent l'oscillation du balancier.

Pour fonctionner correctement, le ressort de la montre mécanique doit être régulièrement remonté.

Un autre dispositif mécanique appelé "tourbillon" permet d'annuler les perturbations de la gravité terrestre sur les montres. Il consiste à faire tourner le balancier et l'échappement sur eux-mêmes au rythme d'un tour par minute donné sa complexité, le tourbillon n'équipe que très peu de montres mécaniques. Il a été inventé par Abraham-Louis Breguet en 1798.

Les montres à quartz

Dans une montre électronique, l'oscillateur est un cristal de quartz, dont la propriété physique est de vibrer lorsqu'il est placé dans un champ électrique. La très haute fréquence des vibrations donne à la montre à quartz une très grande précision (variation inférieure à une minute par année).

Bien que les propriétés du quartz soient connues depuis la fin du XIXème siècle, ce n'est qu'à partir des années 60 qu'il a été possible de mettre au point des circuits électriques suffisamment petits pour être intégrés dans le boîtier d'une montre.

Alors que la source d'énergie de la montre mécanique est le ressort, c'est une pile miniature qui fournit le courant électrique indispensable au fonctionnement de la montre à quartz.

Les montres atomiques

Les montres atomiques utilisent l'oscillation des atomes de césium 133. L'avantage de l'oscillation atomique est qu'elle est extrêmement rapide et extrêmement stable. Au contraire des cristaux de quartz, les atomes de césium ne sont pas affectés par des influences extérieures telles que les changements de température. C'est ce qui procure aux horloges atomiques leur précision inégalée par d'autres systèmes.

 

cadran-solaire-roscoff.jpg

Cardran solaire, un grand classique.

 

Mecanisme-horloge-Chateau-de-Chillon-1543.jpg

Mécanisme de l'horloge du château de Chillon, canton de Vaud. Il s'agit d'une copie du mouvement original de 1543.

 

 

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 19:11

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Présence Suisse

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Les débuts

 

S'il paraît aujourd'hui presque impossible d'imaginer la Suisse sans ses montres, il faut avoir à l'esprit que l'histoire d'amour qui unit les Helvètes à l'horlogerie remonte en fait au XIVe siècle, mais que rien au début ne laissait présager que la Suisse deviendrait le leader mondial du secteur. Les nations pionnières en matière de montres et d'horloges furent l'Italie, l'Allemagne, la France, l'Angleterre et les Pays-Bas. La production y fut encouragée par les goûts de luxe des riches aristocrates et les besoins des scientifiques et des explorateurs, au premier rang desquels les marins, pour qui la montre était un instrument indispensable pour déterminer la longitude en mer.

 

Genève fut la pionnière…

Le développement de l’horlogerie en terre helvétique est étroitement lié à l’arrivée des premiers réfugiés huguenots depuis la France durant la seconde moitié du XVIe siècle. Habiles artisans, ce sont eux qui importèrent en Suisse le savoir-faire horloger ainsi que des capitaux nécessaires à la nouvelle industrie. À cette époque, Genève connaissait une activité économique florissante. Parmi les traditions ancestrales dans lesquelles excellaient les artisans locaux, l’orfèvrerie occupait une place majeure. Cependant, sous l’égide de Calvin, le marché local fut sévèrement touché par des lois interdisant l’ostentation de richesses et donc le port de bijoux. C’est ainsi que les orfèvres durent trouver de nouvelles voies pour valoriser leurs compétences. La synergie avec l’art de l’horlogerie donna naissance à un savoir-faire apprécié dans le monde entier, jusqu’en Orient et dans les colonies d’Amérique. Entre 1770 et 1786, l’horlogerie genevoise connut un âge d’or, suivi d’une crise dès l’annexion de Genève à la France en 1798.  


… mais les autres cantons n’ont pas perdu leur temps

Bien qu’initialement, le centre névralgique de la production et de l’innovation horlogère fussent concentré à Genève, la fabrication des montres se répandit bientôt à d’autres régions, notamment à l’Arc jurassien. Dans la région de Neuchâtel, depuis le XVIIe siècle, des familles entières se consacrent à l’activité horlogère. La production de montres de poche et d’instruments professionnels connut un énorme succès. Particulièrement appréciés depuis le XVIIIe siècle, les pendules neuchâteloises firent concurrence aux produits parisiens. Depuis le milieu du XIXe siècle, l’horlogerie s’implanta solidement dans les cantons de Soleure et Berne, de telle manière que vers 1890, pratiquement la moitié des montres et des mécanismes suisses destinés à l’exportation provenait des régions de St-imier, des Franches-Montagnes, d’Ajoie et de Bienne. À la fin du siècle, l’activité s’est répandue également aux régions de Bâle et Schaffhouse.

Restauration de l'horloge astronomique d'Ulm

Horloge astronomique réalisée par le suisse Isaac Habrecht, sur les plans du mathématicien Conrad Dasypodius en 1581 pour l’hôtel de ville d’Ulm. 

 

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 17:02

 

   À l’instigation de La Harpe, le Directoire fit alors occuper militairement les vallées de Moûtier et de St-Imier, Bienne et la montagne de Diesse. Berne se contenta de lever quelques troupes, promptement licenciées ; ses Confédérés, s’en tenant à la lettre des traités, ergotaient sur les mesures à prendre pour lui venir en aide. En outre, et toujours à la demande de La Harpe, le Directoire promit sa protection aux Vaudois qui venaient de lui adresser une requête.

 

   Toutes ces menées étaient tenues aussi secrètes que possible. Il ne manquait toutefois pas d’hommes qui se méfiaient des intentions de la France et qui avertirent les Suisses ; c’étaient, entre autres, le publiciste silésien Ebel et notre grand historien Jean de Müller. Mais la Diète, qui venait de se réunir à Aarau (26 déc. 1797-31 janv. 1798), présentait l’image de la torpeur et de l’irrésolution, Bâle et Glaris proposèrent de renouveler l’alliance avec la France ; on y renonça parce qu’on craignit que le Directoire ne posât, comme condition préalable, l’adoption du système représentatif. La Diète se contenta donc de procéder, en grande pompe, et avec force beaux discours, au renouvellement des anciennes alliances fédérales (25 janvier). L’égoïsme et l’impuissance éclataient au grand jour.


   La ville, les « patriotes » vaudois avaient proclamé la «République lémanique » et consommé leur rupture avec Berne. Peu avant et peu après, l’ancien régime prit fin à Bâle, à Lucerne, à Fribourg, à Zurich, en Thurgovie, en Argovie, à Soleure, à Schaffhouse, dans le Toggenbourg, dans le Bas-Valais. Ici, les gouvernements avaient pris l’initiative de réformes totales ; là, des révolutionnaires avaient imposé un nouvel ordre de choses ; les pays sujets étaient affranchis et, tout au moins, le principe de la souveraineté avait été reconnu.


   C’est au Pays de Vaud que les événements avaient pris le tour le plus tragique. Le général français Ménard, posté à la frontière vaudoise avec sa division, ne devait agir que si Berne s’opposait par la force à la libération des Vaudois. Le 25 janvier, il fit sommer le colonel de Weiss, commandant du corps d’occupation bernois, d’évacuer sans délai le territoire vaudois. L’adjudant, porteur du message de Ménard, arriva tard dans la soirée au village de Thierrens (près de Moudon), qui était resté en majorité fidèle à Leurs Excellences. Une patrouille du village, qui cherchait à prévenir une surprise des « patriotes », se heurta à l’escorte de l’adjudant. Un hussard ayant frappé un vaudois d’un coup de sabre, la patrouille fit feu et tua deux hussards. Ménard y vit une provocation de Berne, n’accepta ni explications, ni réparations, et entra le 28 janvier à Lausanne. Pour le récompenser de son intervention, les Vaudois durent consentir à un emprunt forcé de 700.000 francs et lever un corps auxiliaire de 4000 hommes.


   L’incident de Thierrens eut pour la Suisse les pires conséquences. Bien que le Directoire eût remplacé Ménard par Brune en lui donnant les mêmes instructions, il se décida finalement au mois de février, en raison de la situation internationale, à intervenir directement contre Berne et à régler au plus vite les affaires de Suisse.


Le début de la fin… 

 

Guillaume_Marie-Anne_Brune.jpgGuillaume Marie-Anne Brune

 

derniers-jours-de-l-ancienne-Berne--representation-de-la-b.jpgderniers jours de l'ancienne Berne, représentation de la bataille Grauholz par Walthard

 

GTell, Histoire de la Suisse, L. Suter et G. Castella

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 17:46

 

L’invasion française. La révolution helvétique.

 

   Après le traité de Campo-Formio http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Campo-Formio le 17 octobre 1797, les gouvernements suisses comprirent que la conclusion de la paix, en assurant la victoire de Bonaparte, avait fait empirer leur situation. Bonaparte  et le « directeur » Reubel avaient, en effet, soumis au Directoire un plan d’occupation de la Suisse pour des raisons militaires, économiques et financières. Mais les oligarchies cantonales ne comprirent pas plus qu’auparavant que des réformes étaient indispensables pour assurer le salut de la patrie par une entente entre les peuples et les autorités. Quant aux « patriotes », ils étaient résolus à aller de l’avant. Ils désiraient que la révolution partît de l’intérieur et se fît de bon fré afin d’éviter des bouleversements. Ils étaient prêts à accepter la collaboration française, qu’ils jugeaient inévitable, pour autant qu’elle n’impliquerait pas une intervention directe dans nos affaires.

 

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Frédéric-César de La Harpe

 

   Dès l’automne de 1797, la situation devint plus menaçante. Le 4 septembre (18 fructidor an V), un coup d’Etat avait donné le pouvoir à Paris aux partisans de la politique de conquête. Le gouvernement français redoubla ses exigences à l’égard de la Suisse. Il donna pour instructions à Mengaud, son « chargé d’ordres et de pleins-pouvoirs », d’exiger l’expulsion des émigrés – la plupart des cantons cédèrent – puis celle de l’ambassadeur d’Angleterre Wickham, qui, sur le territoire de la Suisse neutre, et du consentement de l’avoyer bernois Steiger, enrôlait des troupes contre la France, faisait de la contrebande de guerre et gagnait des partisans à la coalition. La France avait encore en Suisse plusieurs agents tels que Desportes, à Genève, Mangourit, au Valais, Guyot, aux Grisons. Des Suisses réfugiés à Paris servaient en outre d’intermédiaires entre les « patriotes » et le gouvernement français, Frédéric-César de la Harpe, de Rolle, ancien précepteur des grands-ducs de Russie, exilé du Pays de Vaud depuis les derniers troubles, était l’âme du mouvement. Pierre Ochs, de Bâle, grand-maître des corporations, profita d’une mission diplomatique à Paris pour s’aboucher avec eux et avec le gouvernement français. La Diète l’avait, en effet, chargé de négocier avec la France la cession à la Suisse du Fricktal abandonné à la France par l’Autriche au traité de Campo-Formio, et dont Bonaparte avait laissé entrevoir la remise à la Suisse ; le Bâlois avait aussi pour mission de sonder les intentions du Directoire vis-à-vis de la Confédération. Ochs appartenait à l’aristocratie bâloise ; c’était un esprit cosmopolite, un homme du monde très cultivé, qui avait adopté avec enthousiasme les principes de la Révolution française et qui se flattait de jouer un grand rôle politique. Ennemi juré des oligarchies, il avait plaidé avec chaleur à Bâle l’abolition du servage et la cause des paysans. Les 8 et 9 décembre, eurent lieu à Paris des entretiens décisifs entre Bonaparte, Ochs et Reubel. Ochs fut chargé de rédiger une constitution helvétique qui ferait de la Suisse un Etat unitaire. Le Choix des moyens fut laissé aux Suisses et il fut entendu, selon leur désir, que la France ne soutiendrait qu’indirectement les révolutionnaires. Ochs, en remettant à Bonaparte le plan de révolution de la Suisse, avait armé contre son pays le bras d’un conquérant de génie.

 

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Peter Ochs

 

GTell, Histoire de la Suisse, L. Suter et G. Castella

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 18:59

 

 

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