Site consacré à l'histoire de la Suisse. Curiosités suisses.
Golfe Juan, 1er mars 1815 La belle princesse Borghèse a dit quelque chose que je n’ai pas bien compris : l’Histoire aurait changé si le nez de la comtesse Miniaci avait été plus court ! Cette comtesse, il paraît qu’elle était ravissante, et le colonel...
Lire la suiteElbe, février 1815 Ce n’est pas à moi de juger de l’affaire des écus enterrés par Constant. L’Empereur m’a paru peiné. Il refuse qu’on en parle. L’important pour moi est qu’il m’ait choisi pour l’accompagner à Elbe où il me traite plus en courrier qu’en...
Lire la suiteElbe, février 1815 L’Empereur a reçu le commandant du navire « L’Inconstant ». Il s’est emporté contre la marine, et j’ai entendu cette phrase étrange : « J’aurais pu faire de Trafalgar, une victoire ! » « Les troupes de Napoléon n’auraient pas rencontré...
Lire la suiteElbe, fin janvier 1815 C’est au moment où l’Empereur parlait de son retour d’Egypte, et comment il réussit à tromper Nelson que, parmi les dépêches de France, celle-ci retint l’attention de Napoléon : « Dans une ferme des environs de Calais s’est éteinte...
Lire la suiteElbe 1814 Depuis qu’il a appris sa mort, l’Empereur a besoin de parler de l’Impératrice. Un souvenir qu’il a raconté plusieurs fois se rattache à Toulon, c’est là qu’il a passé avec Madame Joséphine dix jours à la Préfecture Maritime, préparant la flotte...
Lire la suiteElbe, juillet 1814 Le bruit courut à Porto-Ferraio que c’était l’Impératrice Marie-Louise qui venait de débarquer, accompagnée du Roi de Rome, un petit garçon de quatre ans. J’ai vu cette dame à la Palazzina de Molini ( Palazzina dei Mulini) et je puis...
Lire la suiteElbe, 18 juillet 1814 Je suis monté en grade mais je le vois moins. Aujourd’hui, je m’embarque pour Livourne où j’ai des rendez-vous. J’ai entendu l’Empereur dire, en débarquant à Portoferraio : « Ce sera l’île du repos ! » Portoferraio Mais, une semaine...
Lire la suiteElbe, juin 1814 Le bateau de Livourne est arrivé apportant le courrier et la triste nouvelle de la mort de l’Impératrice. L’Empereur a seulement dit : « Pauvre Joséphine, elle doit être bienheureuse maintenant. » Puis il s’est retiré dans sa chambre et...
Lire la suiteOrgon, fin avril 1814 Partout, l’Empereur n’entend que des cris de haine. Devant l’auberge où nous nous sommes arrêtés, les vitres de la Dormeuse sont brisées à coups de pierres et de bâtons, et ce sont les commissaires étrangers qui tentent de le protéger...
Lire la suiteL’Exil Briare, 21 avril Nous avons roulé toute la journée dans la « Dormeuse », la berline où l’Empereur a son lit, tirée par six chevaux, accompagnés de cinquante cavaliers. Devant nous, il y avait une première voiture avec les généraux Cambronne et...
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